Il y a les bons films, et les beaux films... Celui-ci est un beau film. Je l'ai vu hier soir, un régal pour les yeux : transportés en Australie, dans un décor sublime, avec des acteurs sublimes sur fond de love stories entremêlées...
Naomi Watts et Robin Wright y sont vraiment magnifiques. Sans parler des jeunes hommes...
Un film qui plaît aux femmes, et également aux hommes...!
Cathy
*
" Elles sont amies depuis l’enfance. Adultes, mariées, mères de grands garçons, elles sont restées complices. Lil (Naomi Watts) et Roz (Robin Wright) ont une existence heureuse, sur une plage de Nouvelle-Galles, en Australie.
Lorsque le fils de Roz, Tom, couche avec Lil, et que le fils de Lil, Ian, devient l’amant de Roz, la situation se complique… Loin d’être une revendication féministe ou un mélo sentimental, « Perfect Mothers » est une étrange love story, à la fois idyllique, cruelle et inattendue.
L’action se déroule sur plusieurs années, et les stéréotypes habituels sont renversés : les femmes, en amour, sont bien des hommes comme les autres. Tiré d’un court roman de Doris Lessing, le film navigue entre humour léger, gravité soudaine et horizons sublimes. Anne Fontaine (« Entre ses mains », 2005 ; « la Fille de Monaco » , 2008 ; « Mon pire cauchemar », 2011) se garde de psychologiser ses personnages et dirige avec finesse deux actrices exceptionnelles, Naomi Watts et Robin Wright.
Ces deux mères-là ont des rides séduisantes, des silhouettes irréprochables et des rires parfaits. Le film est une ode au bonheur et au politiquement incorrect. C’est beau, sensuel, à rebrousse-poil de la morale conventionnelle. "
François Forestier. Ciné Obs
Date de sortie :3 avril 2013
Durée : 1h 51min
Réalisé par : Anne Fontaine
Avec : Naomi Watts, Robin Wright, Xavier Samuel
Genre : Drame
Nationalité : Française , australienne
*
Synopsis
Inséparables depuis le premier âge, Lil et Roz vivent en parfaite osmose avec leurs deux enfants, deux jeunes garçons à la grâce singulière et qui semblent des prolongements d’elles-mêmes. Les maris sont absents. Inexplicablement, et pourtant comme à l’évidence, chaque femme se rapproche du fils de l’autre, nouant avec lui une relation passionnelle.
A l’abri des regards, dans un Eden balnéaire presque surnaturel, le quatuor va vivre une histoire hors norme jusqu’à ce que l’âge vienne mettre un terme au désordre. En apparence, du moins...
" Une mer infinie, des étendues de sable, deux maisons à l'abri du monde, à flanc de rocher : dès les premières images de cette adaptation du court roman de Doris Lessing, on sent la volonté d'Anne Fontaine de filmer le paradis.
A moins que ce ne soit l'enfer, au contraire, tel que le concevait Jean-Paul Sartre : un huis clos. Roz (Robin Wright) et Lil (Naomi Watts) n'ont jamais quitté ce lieu, pas plus qu'elles ne se sont quittées elles-mêmes. Elles s'y sont connues, elles s'y sont mariées, elles y ont fait chacune un fils, qu'elles contemplent, aujourd'hui, stupéfaites de les voir si grands, si beaux. De jeunes dieux surfant sur les vagues.
Temps arrêté. Monde immobile où l'on s'assemble, où l'on se ressemble. Les mêmes gestes, toujours, et les mêmes sentiments. Alors, quand l'un des garçons séduit la mère de son copain, l'autre, un instant furieux, l'imite. Par orgueil blessé, peut-être. Ou qui sait, pour rétablir l'équilibre. L'harmonie...
Anne Fontaine est une cinéaste audacieuse qui, sans doute parce qu'elle a été bien élevée, recule parfois devant sa propre audace. Elle ose, pourtant, des thèmes rarement abordés dans le cinéma français : la fulgurance de la bisexualité d'un homme dans Nettoyage à sec, le ménage à trois fantasmé dans Nathalie...
Ici, elle filme l'amitié comme une passion aussi exclusive que l'amour : on a, en effet, l'étrange et inconfortable sentiment que c'est la tendresse que ces femmes éprouvent l'une pour l'autre qui les pousse à prendre pour amants leurs fils respectifs.
Comme un lien de plus entre elles. Pas question, pour autant, d'homosexualité, Anne Fontaine prend bien soin de poser la question et de la résoudre, dans un rire, lors d'une scène (pas très réussie, d'ailleurs) où Roz éconduit un vieux soupirant de Lil. De même se fiche-t-elle du complexe d'OEdipe des deux garçons.
Ce qui l'intéresse, une fois encore, c'est d'observer des êtres qui dérangent. De pousser à l'extrême leurs liens inconcevables. Bref, de contempler au plus près des passions inavouables. Plusieurs fois, comme saisies d'un brusque accès de lucidité, et de morale, les mères essaient de rompre. Les fils — l'un contraint et forcé, l'autre, nettement moins — s'en vont alors épouser, vite fait mal fait, des filles, qu'ils rendent, bien sûr, mères très vite. Mais, insensiblement, l'ordre revient, le désordre l'emporte...
En semblant constamment mettre de la ouate entre ses personnages et leurs désirs secrets, la réalisatrice, évidemment, ne fait qu'exacerber leur amoralisme. Le plus amusant, et le plus pervers, c'est la façon tranquille et naturelle dont ces deux mères et leurs fils font le vide autour d'eux.
Nul n'y résiste, ni les maris des mères, ni les femmes des fils : comme dans les Dix Petits Nègres, d'Agatha Christie, les intrus meurent, ou s'en vont fonder ailleurs une nouvelle famille, à moins qu'ils ne fuient, scandalisés, ce lieu de perdition.
Il y a bien, de-ci de-là, quelques chutes de rythme. Et — c'est, hélas, la patte de Christopher Hampton, le coscénariste — des moments explicatifs qui soulignent ce que la mise en scène suggérait.
Il y a, aussi, très réussies, des pauses : le moment, par exemple, où les mères, devenues grands-mères, s'en vont à la plage, en compagnie de leurs fils, leurs petites-filles et de leurs brus. Une cruauté insidieuse plane sur ce simulacre de plénitude bourgeoise que trouble vite l'un des garçons en priant son ex-amante d'ôter ses lunettes de soleil, en souvenir d'une intimité qu'il ne peut, ne veut oublier.
Le voudraient-ils, ces quatre-là ne sauraient se quitter. Anne Fontaine les filme à plusieurs reprises allongés. Immobiles. Tels des gisants. A jamais réunis. A jamais seuls."
Pierre Murat
Ovide.
09/04/2013 10:21 par cathy7302
Ce Mardi 9 avril 2013
" Reposez-vous. Une terre bien reposée donne une superbe récolte "
Ovide, poète latin du 1er siècle avant JC
Consommer BIO
07/04/2013 22:52 par cathy7302
Ce dimanche 7 avril 2013
En surfant sur des sites bio, je n'ai trouvé, que de bonnes choses, que je savais, mais que beaucoup sont loin d'envisager... aussi j'ai à coeur de vous les livrer.
J'ai souvent à argumenter, à ce sujet, avec certains de mes amis, qui ont beaucoup ( trop ) d'idées reçues...et galvaudées...
Tout est ici parfaitement expliqué, ainsi nul besoin de me fatiguer à recommencer...!
Peut on allier bio et perte de poids ?
De nombreuses études scientifiques démontrent que nous mangeons trop salé, trop sucré, trop gras, à tout moment de la journée... Le pourcentage des personnes obèses en constante augmentation ne fait que confirmer ces analyses !
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Quelques infos et astuces bio
Les produits bio sont beaucoup plus sains. Ils permettent également de perdre du poids plus facilement. Passer à la cuisine bio a un autre très gros avantage : on va directement à l'essentiel !
La cuisine bio nourrit mieux et nous avons moins de fringales, nous l'avons vu aussi, nous mangeons moins, nous mangeons de meilleure qualité : une pâtisserie bio est bien meilleure pour votre ligne qu'une pâtisserie industrielle (il ne s'agit pas d'augmenter votre consommation de pâtisserie, mais justement de voir comment la réduire avec des produits de qualité .
En effet, le sucre et la farine raffinés, les graisses animales, les colorants, etc... tous sont des produits de très mauvaise qualité que notre corps n'aime pas et stocke.
Il ne s'agit pas de se priver, mais simplement d'apprendre à profiter de ce que l'on mange : quand vous voulez un gâteau, prenez en un et profitez en, arrêtez vos activités pour le savourer, et apprenez à ne pas vous enfiler le paquet inconsciemment !
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Manger une pâtisserie bio vous évitera d'en manger trois non bio !
Avec la cuisine bio, vous apprendrez à manger consciemment, à savourer le moment présent, avec des produits de qualité qui ne sont pas mauvais et qui ne se faufilent pas dans les graisses.
Du site Nouvelle Cuisine Bio.com
La bio, un mode de vie ?
En 2010, 43% des Français ont acheté des produits bio au moins une fois par mois, selon le dernier baromètre CSA pour l'Agence BIO.
Ainsi, depuis quelques années, la bio se démocratise, et manger bio n'est plus réservé à une poignée de militants.
Les raisons d'acheter bio sont multiples : préservation de sa santé, qualité et goût des produits, sécurité, protection de l'environnement, achat éthique...
Qu'elles soient altruistes ou plus égoïstes, elles correspondent souvent à des motivations profondes. Ainsi, le consommateur bio ne se contente pas de remplacer un produit lambda par un produit AB. L'acte d'achat s'inscrit dans une démarche plus globale et, bien souvent (pour 37% des conso-acheteurs ), les comportements alimentaires se modifient.
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Local et de saison
Consommer bio, c'est d'abord consommer local et de saison. Première raison à cela : quand on achète de manière responsable et respectueuse de l'environnement, on évite les produits importés du bout du monde (bilan carbone oblige), et, en toute logique, on ne mange pas des cerises à Noël ou des oranges en juillet.
On privilégie les fruits et légumes cultivés localement et on fait une croix sur les tomates produites sous serre à contre-saison...
Ce retour à la saisonnalité des menus est le changement le plus sensible dans les habitudes des consommateurs bio (93% d'entre eux ).
* Plus de produits frais, plus de préparation
Marché bioManger bio, c'est aussi protéger sa santé. Le bio conso-acheteur délaisse les plats cuisinés et les produits industriels, trop riches en sel, en sucre, en graisses saturées et en additifs, et consacre une plus grande partie de son budget courses aux produits bruts et surtout, aux produits frais (89% des consommateurs bio*).
Conséquence immédiate : il passe plus de temps en cuisine (59% des personnes interrogées*). On peut imaginer que ce retour au fait-maison permet certes de mieux maîtriser le contenu de l'assiette, mais aussi qu'il favorise les repas en famille, le partage et la convivialité, ce qui est une bonne chose dans notre société où repas déstructurés et alimentation déséquilibrée sont trop souvent de mise.
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Augmentation des dépenses alimentaires...?
On ne peut pas le nier : quand on consomme bio, on paie les produits plus cher. Un yaourt bio reste plus cher qu'un yaourt classique, et le prix du kilo de poulet bio ne peut pas être comparé à celui du poulet premier prix élevé en batterie. Les consommateurs bio ont donc souvent l'impression d'augmenter leurs dépenses alimentaires (ils sont 61% à le dire*).
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... mais moins de gaspillage et une liste de courses repensée
Quand on met du bio dans son panier et dans son assiette, la relation à la nourriture se modifie : on a davantage de respect pour les aliments, et, du coup, on calcule mieux les quantités nécessaires et on jette moins (83% des conso-acheteurs estiment avoir réduit le gaspillage). Par ailleurs, on a tendance à mettre moins de viande au menu, au profit des protéines végétales (le choix en céréales et légumineuses est nettement plus vaste au rayon bio !) : c'est autant d'économies réalisées.
De même, cuisiner soi-même à partir de produits bruts (et de saison) revient généralement moins cher que de se nourrir essentiellement de produits industriels prêts à l'emploi. Enfin, quand on est attentif à sa santé, on limite la consommation de produits superflus souvent dépourvus d'intérêt nutritionnel (bonbons, pâtisseries industrielles, snacks...).
Au final, la liste de courses se trouve allégée, de même que la note lors du passage en caisse.
*
Découvertes gustatives
Consommer bio, c'est aussi découvrir de nouveaux produits et élargir son horizon culinaire, notamment si l'on fait ses courses dans un magasin spécialisé ou un marché bio : vaste éventail d'huiles végétales vierges, céréales originales, légumes oubliés et variétés anciennes, mystérieux produits à base de soja, laits végétaux surprenants, graines oléagineuses inédites, algues étonnantes...
Ainsi, 78% des conso-acheteurs* déclarent qu'avec le bio, ils achètent des "types de produits" différents.
Une nouvelle manière de faire ses courses
Autre changement dans la vie quotidienne, la diversification des lieux d'achat (pour 67% des conso-acheteurs bio) : au lieu de fréquenter essentiellement les grandes surfaces, les consommateurs bio se tournent de plus en plus vers les marchés de plein air (fruits et légumes), les magasins spécialisés (produits d'épicerie, boissons, compléments alimentaires), la vente directe à la ferme (viande, oeufs, fromages), les artisans (boulanger, boucher) ou, plus confidentiels, les AMAP, les fermes-cueillettes ou les paniers bio.
En ce sens, le développement du marché des produits bio a un avantage : il remet en question le monopole de la grande distribution en étant plus favorable aux circuits courts et aux commerces de proximité. "
Gerbeaud.com
Je reviendrai brièvement sur le coût des produits bio, car il y a à ce sujet beaucoup ( trop ) d'idées reçues...
Douce nuit,
Cathy
La maison de la radio
06/04/2013 16:31 par cathy7302
Ce samedi 6 avril 2013
Un documentaire formidable ! Que j'ai vu hier soir dans " mon " petit cinéma favori. Je n'aurais pas loupé ce documentaire passionnant, cette incursion au sein des coulisses de la Maison de la Radio.
La radio a toujours bercé ma vie, je me souviens des pièces de théâtre qu'écoutait ma Maman sur radio Suisse Romande...
La radio laisse parler notre imaginaire, nous fait voyager, rêver. Fidèle à certaines émissions, j'aime aussi tourner le bouton, au hasard, et me trouver sur une station inconnue, écouter une langue étrangère...
La radio est toujours là, proche de nous, à la maison, dans la voiture, et nous permet de faire autre chose.
Cathy
Date de sortie : 3 avril 2013
Durée : 1h 43min
Réalisé par : Nicolas Philibert
Avec : acteurs inconnus
Genre : Documentaire
Nationalité : Française
*
Synopsis
Une plongée au cœur de Radio France,
à la découverte de ce qui échappe habituellement aux regards :
les mystères et les coulisses d’un média
dont la matière même, le son, demeure invisible.
*
" La matinale de France Inter, l'enregistrement d'un concert ou d'une fiction: avec "La Maison de la radio ", documentaire attendu dans les salles mercredi, Nicolas Philibert explore l'effervescence des coulisses de Radio France, montrant les visages, les images et les corps derrière des voix souvent familières.
Un brouhaha de voix qui se superposent : ainsi débute ce documentaire de 1H43, dans lequel le réalisateur d' " Etre et avoir " et de " La ville Louvre " plonge le spectateur avec tendresse et drôlerie, à travers l'activité des différentes antennes du groupe de radio public, de France Inter -largement présente dans le film- à France Culture, France Bleu ou France Info.
Un film sur la radio, c'est un peu contre nature - comment filmer la radio sans détruire son mystère ? Mais c'est sans doute pour ça que j'ai eu envie de le faire ", explique le documentariste.
Au cours d'un tournage étalé sur six mois, Nicolas Philibert a filmé dans le célèbre bâtiment circulaire de la Maison de la Radio.
Il en montre l'intérieur, ses couloirs et autres dédales - avec des images clin d'oeil comme l'alignement à la Tati de parapluies devant les bureaux - mais investit surtout les studios, à la rencontre des techniciens, journalistes, producteurs, musiciens ou invités.
Visages et regards
Construit autour d'une journée et d'une courte nuit reconstituées, le film explore le rapport à la voix, au son, plonge dans les émissions en train de se faire, du " Jeu des mille euros " au " Le téléphone sonne " de France Inter, en passant par la matinale de France Info ou " L'Atelier du son " de France Culture, et suit des journalistes en conférence de rédaction, en reportage ou sur le Tour de France.
Sans voix off ou interviews, le film, rythmé, passe avec fluidité d'une situation, d'un personnage ou d'un univers à l'autre, montrant des tranches de vie avec souvent une bonne dose d'humour : des enregistrements interrompus par le bruit de travaux, l'animateur Frédéric Lodéon dont le visage émerge péniblement derrière ses piles de disques...
Nicolas Philibert suit aussi des " personnages " récurrents, comme Marie-Claude Rabot-Pinson qui reçoit des sons et informations parfois insolites pour les journaux de France Inter, ou Marguerite Gateau, qui dirige l'enregistrement d'une fiction.
Le réalisateur explique avoir privilégié des critères " cinématographiques " : " les visages, les regards, les intonations, la fluidité ou les accrocs d'une parole, le timbre et la sensualité d'une voix, le corps qui la porte, l'accent d'un invité, la gestuelle d'un animateur, l'atmosphère d'un studio..."
" En somme, j'ai plus souvent misé sur la présence des uns et des autres que sur ce qu'ils disaient ",
souligne Nicolas Philibert.
" Les enchaînements, les associations, les passages d'une séquence à une autre reposent souvent sur les sons, et leur doivent beaucoup ", ajoute-t-il. "
PARIS, Maison de la Radio Autrefois maison de l'ORTF, dont je me souviens parfaitement
Nicolas Philibert filme le son de la Maison de la radio
"La Maison de la radio", un documentaire de Nicolas Philibert
" Il est l’un des plus talentueux documentaristes français. Dans « La Maison de la radio », Nicolas Philibert explore l'effervescence des coulisses de Radio France. Pari réussi.
Six mois, c’est le temps qu’il a fallu à Nicolas Philibert pour apprivoiser la Maison de la radio : ses kilomètres de couloirs, ses innombrables bureaux, ses studios… et surtout ceux qui y travaillent : techniciens, secrétaires et bien sûr journalistes.
24 heures dans la vie de la Maison de la radio, ainsi pourrait s’intituler ce documentaire construit autour d’une journée et d’une courte nuit. Nicolas Philibert nous montre la petite fabrique des émissions : du Jeu des 1000 euros au Téléphone sonne, de France Inter en passant par la matinale de France Info ou l’Atelier du son de France Culture. Il suit les journalistes en conférence de rédaction ou en reportage.
Le film passe avec fluidité d’un personnage à un autre. Mais son vrai sujet est ailleurs.
Dans La Maison de la radio, Nicolas Philibert filme ce qui d’ordinaire échappe aux regards : les mystères et les coulisses d’un media, dont la matière même, le son, demeure invisible. De ce point de vue, le film est une réussite, de finesse, d’intelligence, d’humour. Certes, sa radio est idéale, mais qui s’en plaindra ? "
RFI
Le jeu des 1000 euros
Caroline Ostermann et sa météo marine
Marie-Claude Rabot-Pinson
Frédéric Lodéon derrière ses piles de disques !
Alain Bédouet, symbole de France Inter jusqu'en 2012
Laetitia Bernard, journaliste et aveugle, prépare son flash en braille
Dans les couloirs...
Passez un bon week-end, avec pourquoi pas...un petit tour au cinéma...
Je vous embrasse,
Cathy
INCH'ALLAH
05/04/2013 16:58 par cathy7302
Ce vendredi 5 avril 2013
C'était mercredi dans " mon " petit cinéma favori. Un film sur un sujet hélas toujours d'actualité, le conflit israélo-palestinien. Un bon film, on se croirait vraiment là-bas, au milieu des bombes...Poignant... J'ai senti couler mes larmes sans préavis. L'actrice québécoise est formidable, et Rand, la palestinienne aussi.
* Date de sortie : 3 avril 2013
Durée : 1h 41min
Réalisé par : Anaïs Barbeau-Lavalette
Avec : Evelyne Brochu, Sabrina Ouazani, Sivan Levy
Genre : Drame
Nationalité : Canadienne , française
* Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs.
Dans un camp de réfugiés palestiniens en Cisjordanie, Chloé, jeune sage femme québécoise accompagne les femmes enceintes. Entre les check points et le mur de séparation, Chloé rencontre la guerre et ceux qui la portent de chaque côté : Rand, une patiente avec qui elle va rapidement se lier d'amitié et Ava, jeune militaire, voisine de palier en Israël.
A leur contact, Chloé va progressivement remettre ses repères en question. Certains voyages font voler en éclats toutes certitudes. Pour Chloé, Inch'Allah est de ces voyages-là.
*
« Je voulais raconter l’amitié impossible entre trois femmes du même âge, divisées par le conflit israélo-palestinien. »
C’est ainsi qu’Anaïs Barbeau-Lavalette résume son dernier film, Inch’Allah.
*
L’intelligence du film réside dans le refus de la part de la réalisatrice, de prendre totalement parti envers l’un ou l’autre camp. « Le peuple palestinien est sujet à de nombreuses violences, dues à la détresse économique dans laquelle il vit.
Côté israéliens, nombreux sont ceux qui s’enivrent et font la fête pour oublier la guerre qui, à tout moment, peut frapper à leur porte. »
La cinéaste réunit autour d’elle, Français, Québécois, Palestiniens, Israéliens et Jordaniens. « Certains, comme le personnage qui incarne Ava, mettaient les pieds sur le sol arabe pour la première fois de leur vie. »
La majeure partie du long métrage est tournée à Amman, en Jordanie. Plusieurs scènes ont cependant été filmées à Ramallah, Tel-Aviv ou encore le long du Mur de séparation.
Anaïs Barbeau-Lavalette connait bien la Palestine. Elle participe, quelques années plus tôt, à un documentaire sur le pays.
« Le personnage de Chloé est une sorte d’alter égo. J’ai vécu la plupart des scènes évoquées dans le film. Je ne voulais pas prendre le point de vue d’un Israélien ou d’un Palestinien mais plutôt le mien, celui d‘une Québécoise qui se retrouve happée par le conflit.
L’actrice française, Sabrina Ouazani (Rand), incarne une femme enfant touchée violemment par la guerre. L’actrice ressort grandie de cette expérience.
« Ma vision du conflit s’est complexifiée. Je ne suis pas capable aujourd’hui de me prononcer en faveur de l’un ou l’autre camp. Je déplore qu’on ne nous montre jamais, en France, les actions positives qui permettent de créer du lien entre Israéliens et Palestiniens. D’une certaine manière, les banlieues connaissent les mêmes problèmes. Les initiatives constructives sont trop rarement mises en avant. »
« J’ai essayé de ne pas faire un film politique », rappelle la réalisatrice.
Pari tenu. Anaïs Barbeau-Lavalette cultive l’esthétique du gros plan. Le spectateur partage ainsi les mésaventures de Chloé, entre colère et désillusion.
L’œuvre ne sombre cependant pas dans un pessimisme absolu. La place accordée aux enfants, tous recrutés dans les camps palestiniens, y est pour beaucoup.
« L’enfance est centrale dans mon film. Il apporte l’espoir d’une génération qui surmontera le conflit. »
Dattes MEDJOOL
04/04/2013 22:30 par cathy7302
Dattes MEDJOOL
04/04/2013 22:30 par cathy7302
Grande amatrice de dattes, c'est dans les magasins bio que j'ai découvert cette variété. Je ne sais pas si vous la connaissez mais je vous jure que ces dattes sont à faire damner un saint !
D'une onctuosité indicible, elles sont succulentes ! Je ne peux m'en passer, après chaque repas... Une datte Medjool ( elles sont grosses et très nourrissantes ) et quelques amandes, quel régal !
*
Un concentré de fibres, de fer et de vitamines
" Dans l’ancien temps, la famille royale du Maroc avait le monopole de ce délice. C'est pourquoi, on l'appelle aussi le « fruit des rois ».
La datte Medjool est plus grande et plus sucrée que les autres variétés. On l'appelle aussi la « Rolls Royce des dattes ».
La variété Königsjuwel Medjool Jumbo est super juteuse, charnue, corsée et tout de même tendre – bref, tout simplement inoubliable !
La datte est un fruit complet et une source énergétique remarquable. Autrefois signe de prospérité au Moyen-Orient, elle est aujourd'hui encore un aliment de base important. Les peuples du désert vivent souvent des semaines entières d'une poignée de dattes par jour.
Elles contiennent plus de fibres que le pain complet et plus de potassium que les bananes. En outre, elles sont riches en fructose, calcium, fer, phosphore, vitamines A, vitamines D, vitamines B 1 et B 2 tout comme en oligo-éléments fluor et en sélénium. Par ailleurs, les dattes favorisent la digestion. "
*
Sans dire de quoi il s'agissait, j'ai fait goûter une datte Medjool accompagnée de quelques amandes, à quelqu'un, ( n'aimant pas les dattes...) Devinez ! Elle a adoré !
Je n'aurais qu'un conseil à vous donner,essayez...
Douce nuit,
Cathy
SLOW FOOD, l'Eloge de la Lenteur
03/04/2013 17:05 par cathy7302
Ce mercredi 3 avril 2013
Passionnée par le mouvement SLOW FOOD, dont j'ai pris connaissance à la lecture du livre " L'éloge de la lenteur " de Carl Honoré,
je ne pouvais rester indifférente au numéro Hors série de Sciences et Avenir " ( N° 174 Avril-Mai 2013 ) qui se trouve entre mes mains.
" Notre système alimentaire est le principal responsable d'un incroyable désastre environnemental :
au cours des cent dernières années, 70% de la biodiversité végétale et animale a disparu "
explique CARLO PETRINI, sociologue et fondateur en 1988 de Slow Food.
" Le mouvement s'est propagé dans 150 pays.
Son but ?
Réapprendre à se nourrir pour manger moins et mieux, durable et juste.
Car, pendant qu'une partie de la planète a faim, l'autre est malade d'obésité.
Pour Slow Food, les conséquences sont également environnementales. Un joli petit film très positif, qui donne envie de prendre soin de son assiette et de la planète. "
Douce soirée, et...bon appétit !
Un petit coucou à Chris, née en Corse, et qui, je n'en doute point, doit connaître ces oignons.
Cathy
Annette LELLOUCHE
02/04/2013 23:05 par cathy7302
Annette LELLOUCHE
02/04/2013 23:05 par cathy7302
Annette,
Passion, sensibilité, spontanéité, tels sont les mots pour qualifier ton livre, dont la lecture m'a régalée. J'ai apprécié la justesse de tes mots, la limpidité de ton style.
Avec toi, j'ai partagé, ton enfance à Tunis, ton exil vers la France... l'accomplissement de ton rêve d'écriture, jusqu'à ton désarroi causé par ce fameux gempoete...
Au fil des lignes, j'ai appris à connaître cette Annette, rencontrée sur VIP, via nos univers. Continue, laisse épanouir ce don merveilleux qui t'habite.
Merci.
Cathy
Mangues sauvages du Cameroun ou du Togo
02/04/2013 14:43 par cathy7302
Mangues sauvages du Cameroun ou du Togo
02/04/2013 14:43 par cathy7302
Les mangues sauvages du Cameroun ou du Togo sont sur les étals des boutiques bio depuis février. Elles n'ont rien de comparable avec les mangues des supermarchés, vendues dures comme du bois, et ne mûrissant jamais. Les mangues sauvages ont un délicieux parfum et un goût suave. Leur couleur est verte, souvent tâchetée, et leur chair, variant du jaune à l'orange. Elles font partie de mon repas de fruits, et ravissent mon palais chaque jour.
Belle journée, je vous embrasse,
Cathy
Le premier homme
01/04/2013 16:20 par cathy7302
Ce lundi 1er avril 2013
C'est vendredi soir, dans " mon " petit cinéma favori, que j'ai vu ce magnifique film " Le premier homme ". Ce fut pour moi beaucoup d'émotion, me rappelant mon premier voyage, et le pays de mon père : L'Algérie.
Plongée dans son enfance à lui, qui s'est déroulée, heureuse, là-bas...
Cathy
Date de sortie : 27 mars 2013
Durée : 1h 41min
Réalisé par : Gianni Amelio
Avec : Jacques Gamblin, Catherine Sola, Maya Sansa
Genre : Drame
Nationalité : Algérien , italien , français
Synopsis
Août 1957. Un écrivain célèbre d’une quarantaine d’années, Jacques Cormery, rend visite à sa mère qui demeure à Alger. La ville est en état de guerre.
Il se souvient de ses années d’écolier, de ses amis européens et algériens et de M. Bernard, cet instituteur qui l’a projeté vers une vie inconcevable pour un enfan t né dans une famille pauvre et analphabète. Fidèle à son passé, que peut-il faire pour réconcilier ceux qui comme lui, pieds-noirs et algériens, sont nés sur le même sol, mais que le mouvement de l’histoire a transformés en ennemis héréditaires ?
*
" Près de la voiture accidentée où Albert Camus venait de trouver la mort, le 4 janvier 1960, on retrouva une serviette de cuir contenant le manuscrit d'un roman autobiographique inachevé: Le Premier Homme .
À travers le personnage de Jacques Cormery, Camus, désormais Prix Nobel, à la fois célébré et contesté pour ses positions sur l'Algérie, plonge dans l'obscurité de ses origines. C'est le livre du retour: retour au pays perdu, à l'enfance lointaine, au père mystérieux, ce jeune soldat tué à 25 ans au début de la Grande Guerre.
En le portant à l'écran, le cinéaste italien Gianni Amelio a choisi de rapprocher le héros fictif de son auteur : Jacques Cormery (Jacques Gamblin), écrivain connu, revient en 1957 dans une Algérie en pleine tourmente, qu'il considère encore comme sa patrie, mais où il est trop tard pour prêcher la compréhension et la paix.
Ce présent historique ouvre sur la mémoire intime, lorsque Cormery rend visite à sa mère, à son oncle, ou à son ancien instituteur. Nul effet «petite madeleine», même si Amelio a été frappé par les correspondances avec sa propre histoire d'enfant pauvre de Calabre, dont le père, comme beaucoup d'Italiens, avait émigré :
« Nous avons en commun l'absence du père, le fait d'avoir vécu entre deux femmes au caractère très fort… Il y a eu un ressort en moi qui m'a poussé à étudier, un peu comme le jeune Camus. Et tout comme lui, j'ai eu la chance de rencontrer un enseignant à l'école élémentaire qui a eu un rôle déterminant. »
La mère, douce, impuissante
En accentuant la dimension biographique, le réalisateur sacrifie l'épaisseur romanesque pour faire surgir des moments et des figures qui racontent ce monde d'autrefois.
Le film en garde quelque chose de livresque, il se feuillette scène après scène comme un album aux illustrations surannées, mais c'est aussi par cette fixité un peu scolaire, ces cadrages carrés, cette rudesse sans fioriture, qu'il s'accorde à son propos.
Il y passe des odeurs d'encre et de craie, des souvenirs de punition, des espoirs de fête, le mutisme de gens qui ne savent pas dire, qui entendent mal, mais qui laissent filtrer la tendresse et la tristesse.
« Il prend le risque de la simplicité, le risque du temps. Gianni Amelio se concentre sur la vérité. La vérité intérieure et la vérité des lieux», dit Jacques Gamblin, qui apporte au personnage de Cormery sa sensibilité méditative.
Il est celui qui regarde, qui absorbe, et se souvient.
« Le Premier Homme évoque avec pudeur la mort des proches, la disparition d'un rêve, le saccage d'une terre », ajoute Denis Podalydès, fils de pieds-noirs, qui campe un instituteur à l'ancienne, à l'autorité bienveillante, attentive et stimulante.
Ce sont les êtres qui importent. L'oncle sourd, l'âpre et terrifiante grand-mère, à l'opposé de la mère, douce, impuissante, écrasée de travail, qui est toujours vue, qu'elle soit jeune (Maya Sansa) ou âgée (Catherine Sola), à travers les yeux émus de son fils. On est loin des gens à la mode, et des paysages d'aujourd'hui.
Gianni Amelio et ses interprètes semblent avoir retrouvé des portraits oubliés, et leur rendre, avec une vie révolue, leur charge d'humanité. "
Le Figaro TV
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" Gianni Amelio adapte avec beaucoup de sensibilité le livre posthume d’Albert Camus, roman autobiographique et inachevé publié en 1994.
Et rend admirablement les déchirements d’une Algérie où amis d’autrefois sont devenus ennemis. Porté par des interprètes formidables de chaleur et de justesse et par une mise en scène vibrante d’empathie, « le Premier Homme » est un bel hommage à la douleur des deux camps. "