Un ciel chaotique, identique à celui d'aujourd'hui... Ce 30 avril 2012 est un sale anniversaire, comment m'imaginer que l'an dernier, je quittais KAISER, mon beau Prince, pour ne jamais le revoir...
Me voyant éclater en sanglots sur le canapé, je le vois encore, bondir sur moi, me couvrant de léchouilles pour me consoler...
La plaie est béante, c'est un crève-coeur de revoir ce cliché, la dernière photo de lui et moi.
*
Mais le 30 avril est aussi l'anniversaire de mon Amie Annette, ninanet.
Une femme enthousiaste et peine de vie, qui écrit de beaux romans.
« La beauté du monde est belle de ne rien dédaigner. Tout lui est refuge, temple, scène. La beauté du monde a posé ce matin ses mains de neige sur mes épaules.
Elle m’a regardé droit dans les yeux, m’a dit :
“toi, tu devrais faire comme moi, longtemps dormir, longtemps mourir, une cure d’absence et de silence.
Regarde comme ça me va bien.” Et la beauté du monde s’est mise à danser sur le bureau - une danse maladroite, adorable. J’ai souri. Je me suis préparé une troisième tasse de café. Les deux premières ne comptent pas.
La beauté du monde s’est assise au bord de la tasse, m’a dit : “devine d’où me vient ma fraîcheur.” “Je ne sais pas”, lui ai-je répondu, “écarte toi un peu, je ne veux pas t’avaler avec mon café.”
La beauté du monde a éclaté de rire, a fait le tour de l’appartement, mis son nez dans mes carnets, ramassé un pull qui avait glissé d’un fauteuil, s’est penchée à la fenêtre, s’est retournée en criant :
“ma fraîcheur, tu sais, c’est parce que je désespère et que j’espère dans le même temps, à chaque seconde, ça me va bien au teint, tu ne trouves pas ?” Puis la beauté du monde est partie dans toutes les directions à la fois et je suis allé me préparer une quatrième tasse de café.»
- Christian Bobin in «Autoportrait au radiateur»
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29/04/2013 21:49 par cathy7302
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29/04/2013 21:49 par cathy7302
Saviez-vous que...
Les hommes timides seraient de meilleurs amants, Car derrière leur timidité se cache une grande sensibilité...?
A mon avis, ce doit être assez vrai.
Douce nuit, Cathy
L'écume des jours
28/04/2013 21:52 par cathy7302
Ce dimanche 28 avril 2013
C'était vendredi soir dans " mon " petit cinéma favori. Sur le fond, l'histoire serait plutôt plaisante, mais pas du tout sur la forme : je n'aime pas le surréalisme. Idem pour le livre de Boris Vian, dont le film est tiré de manière fidèle. J'ai choisi la critique ci-dessous, qui résume bien mon ressenti : très peu d'émotion se dégage de ce film " abracadabresque "
Date de sortie : 24 avril 2013
Durée : 2h 05min
Réalisé par : Michel Gondry
Avec : Romain Duris, Gad Elmaleh, Omar Sy
Genre : Comédie dramatique , Fantastique
Nationalité : Française
Synopsis
L’histoire surréelle et poétique d’un jeune homme idéaliste et inventif, Colin, qui rencontre Chloé, une jeune femme semblan t être l’incarnation d’un blues de Duke Ellington.
Leur mariage idyllique tourne à l’amertume quand Chloé tombe malade d’un nénuphar qui grandit dans son poumon.
Pour payer ses soins, dans un Paris fantasmatique, Colin doit travailler dans des conditions de plus en plus absurdes, pendant qu’autour d’eux leur appartement se dégrade et que leur groupe d’amis, dont le talentueux Nicolas, et Chick, fanatique du philosophe Jean-Sol Partre, se délite.
Critique les INROCKS
Saturée d’effets visuels en surface, jamais émouvante sur le fond, l’adaptation ratée du classique de Boris Vian.
Sur le papier, un événement. Un livre patrimonial, qui n’est certes pas un grand roman mais la lecture obligée de tout ado français depuis plusieurs générations, écrit par le Beigbeder ou le Manœuvre de l’ère jazzy Saint-Germain-des-Prés.
Un casting plus bankable, t’es président de Cartier, de la Suisse et des îles Caïmans. Aux manettes, le réalisateur français le plus hollywoodien-virtuose-techno-chouchou médiatique, abonné au buzz.
Tout cela faisait beaucoup pour un seul film et, après avoir vu le résultat sur l’écran, voilà notre sympathique et cher Michel Gondry mûr à point pour le proverbial retour de bâton.
Comme son ancêtre Amélie Poulain, L’Ecume des jours-le film souffre de deux excès intimement liés (non, pas Audrey ni Tautou – l’actrice fait le job et n’est pour rien dans l’échec du film) : le trop-plein de rétro et le trop-plein d’épate visuelle.
Avec force costumes, coiffures, décors et accessoires, Gondry tente de reconstituer l’atmosphère du Paris existentialiste de Vian, mais n’en retient que les signes extérieurs, le vague parfum nostalgique, l’écume. Passe encore, si les personnages étaient suffisamment incarnés pour donner vie au décorum imitation-vintage.
Ici, ils sont réduits à des figurines, écrasés par la débauche d’effets spéciaux et de friandises visuelles qui saturent chaque centimètre carré de l’écran et chaque minute du film.
Sans vouloir réactiver le vieux débat “cinéma contre visuel”, L’Ecume des jours nous ramène au constat éternellement renouvelé que trop de visuel tue le visuel. Dans Soyez sympas, rembobinez, Gondry avait trouvé l’équilibre entre un ancrage réaliste et sa dextérité de Géo Trouvetou de l’image.
Le côté bricoleur de ses pieds nickelés du remake était synchrone de l’esprit du film, qui ne se prenait pas au sérieux et ne montrait son brio visuel qu’avec parcimonie. Ici, le ludisme à la coule laisse place à une démonstration de force technologico-visuelle, comme si Gondry était pris en otage par les enjeux industriels du projet et n’obéissait plus qu’à une logique performative qui écrabouille toute émotion.
L’Ecume des jours est un film plein, un festin pour les yeux aussi chargé que ces buffets pantagruéliques qui barbouillent l’estomac au bout de trois bouchées. L’orgie visuelle déployée par Gondry n’est pas une écume mais une vague, un puissant rouleau qui engloutit tout (acteurs, personnages, émotions, spectateurs…) et nous laisse sur le sable, étourdi et hagard.
Samedi Roumanoff
28/04/2013 11:54 par cathy7302
Ce dimanche 28 avril 2013
Un peu overbookée en ce moment, je dois faire des choix cornéliens... Mais en tout cas, quel bonheur de revenir ici, cinq jours sans mon blog, pfff c'est long !
Quant à l'actualité économique, mieux vaut en rire...!
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Le chômage, c'est la priorité de la droite, c'est la priorité de la gauche, ça doit être pour ça qu'on tourne en rond !
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Très bon dimanche, je vous embrasse,
Cathy
Promised Land
23/04/2013 22:39 par cathy7302
Ce mardi 23 avril 2012
C'est samedi soir dans " mon " petit cinéma favori que j'ai vu et adoré
Matt DAMON joue à la perfection et son charme fou ne gâte rien.... L'Amérique que l'ont y voit, est cette Amérique que j'aime, rurale, sauvage. Loin des lumières de Las Vegas, ou des paillettes de Hollywood.
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Date de sortie 17 avril 2013
Duirée : 1h 46min
Réalisé par : Gus Van Sant
Avec : Matt Damon, Rosemarie DeWitt, Frances McDormand
Genre : Drame
Nationalité : Américaine
Synopsis
Steve Butler, représentant d’un groupe énergétique, se rend avec sa collaboratrice Sue Thomason dans une petite ville de campagne. Les deux employés sont convaincus que les habitants, durement affectés par la crise économique, seront disposés à accepter leur proposition – autoriser des forages dans leurs propriétés contre rémunération –, un revenu qu’ils ne peuvent refuser.
Mais ce qui s’annonçait comme un jeu d’enfant pour le binôme se corse lorsqu’un enseignant respecté se met à formuler des critiques, soutenu par la campagne populaire d’un activiste écologiste, qui affronte Steve sur le plan personnel aussi bien que sur le plan professionnel.
Alors comme ça, Gus Van Sant s'intéresse au gaz de schiste ? On le jurerait, mais ce qui séduit le plus dans Promised Land, c'est autre chose : la délicatesse, éternelle marque de fabrique du cinéaste.
Et comment il s'approprie, jusque dans les détails les plus infimes, un genre nouveau pour lui, le film dossier. Depuis son étrange remake de Psychose — reproduit plan par plan, et pourtant méconnaissable —, il manifeste cette capacité remarquable à faire sienne une forme déjà toute prête.
Elephant, sa Palme d'or, reprenait la structure d'un film anglais d'Alan Clarke. Plus récemment, Harvey Milk était un biopic en bonne et due forme, mais d'abord un film de Gus Van Sant.
Nous voilà dans l'Amérique rurale contemporaine, sans plus d'indication géographique, mais filmée avec une rare tendresse et la patte d'un paysagiste. Deux représentants (Matt Damon, Frances McDormand) d'un grand groupe énergétique au nom évocateur, Global, débarquent dans une petite ville pour convaincre les fermiers, tous endettés, d'autoriser le forage de leurs terres contre beaucoup d'argent. Or même dans ce trou perdu, on sait que l'exploitation du gaz de schiste par fracturation hydraulique présente des dangers pour l'environnement, voire pour la population. La résistance locale s'organise. Le séjour des visiteurs se prolonge malgré eux.
Une belle anomalie fait tout de suite la différence avec la routine du cinéma engagé : on est du côté des méchants supposés, les représentants du capitalisme, prêts à tout pour faire signer les contrats de forage.
Gus Van Sant crée une intimité avec eux, en les montrant dans leur motel, au drugstore, dans leur voiture, le soir au bar karaoké, plus ou moins alcoolisés. Il se taquinent mutuellement — le film est souvent drôle. Ils font un travail qui peut sembler odieusement cynique, mais, pour le reste, ils sont aimables et attentifs.
Ce mélange complexe, Matt Damon l'incarne à la perfection. Il est l'auteur du scénario — avec un autre acteur de Promised Land, John Krasinski. Il est aussi une figure de l'oeuvre de Gus Van Sant — quatre films ensemble.
Dans le premier, Will Hunting, il représentait l'innocence, l'intelligence désintéressée. Alors qu'il a mûri et changé physiquement, cette image d'idéaliste lui colle encore à la peau.
Le cinéaste s'en sert pour rendre crédible, puis émouvant, ce personnage d'ambitieux altruiste, qui est persuadé — s'est persuadé ? — de la convergence de son intérêt avec celui des fermiers démarchés. Comme si sa carrière et l'Amérique profonde pouvaient prospérer de concert.
Même si le récit réserve son lot de rebondissements — entre autres, l'arrivée d'un activiste écolo spectaculaire —, Gus Van Sant s'attache avant tout au cheminement moral et existentiel de son héros. Un type devenu mercenaire sans avoir jamais eu le temps d'y réfléchir :
« It's just a job », comme dit sa collègue.
Au-delà du problème du gaz de schiste, le film montre comment le système économique dévoie les meilleures volontés, favorise les pires réflexes, et conduit à ne prendre soin de personne ni de rien. Avec un soupçon de volontarisme hollywoodien, Promised Land esquisse une sortie par le haut de cette spirale. Une façon à la fois modeste et très cinématographique d'élever le débat.
Louis Guichard
HV Calophylle HE Hélichryse Italienne et He Matricaire
23/04/2013 18:01 par cathy7302
HV Calophylle HE Hélichryse Italienne et He Matricaire
23/04/2013 18:01 par cathy7302
J'ai testé la recette de Julien Kaibeck, concernant poches et cernes, que nous avons tous tendance à avoir certains jours et peux vous assurer, qu'elle est efficace dès la première application !
Rappel des quantités :
20 ml Huile de Calophylle
2 gouttes d'HE d'Hélichryse Italienne
2 gouttes d' HE de Matricaire
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A mélanger dans un flacon de verre teinté.
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Prélevez une goutte de ce mélange, répartissez-le sur vos deux index et massez le dessous de vos yeux.
Julien KAIBECK
21/04/2013 21:26 par cathy7302
Passionnée par les incroyables vertus des huiles essentielles, et de la beauté au naturel, j'aimerais vous laisser à la lecture des lignes ci-dessous, et au visionnage de la vidéo.
Qui est Julien KAIBECK ?
Un jeune homme formidablement sympa !
*
BIO Express :
Julien Kaibeck est avant tout un spécialiste de la beauté. Il est dès son adolescence passionné par les produits cosmétiques et la dermatologie. Bon élève, il étudie Sciences Po à l’université mais ne travaille que deux ans dans l’administration publique avant de s’enfuir en Californie.
Là-bas, il se forme à des techniques de massage innovantes et aux soins de la peau. Il assiste un dermatologue cosmétique qui fait fortune dans la lutte contre les rides. Julien découvre ainsi les peelings chimiques, le BOTOX et autres innovations technologiques pour la peau.
En 2002, déçu par la quête de jeunesse incessante des patientes de Los Angeles, il revient en Belgique et se forme à la bio-esthétique et à l’aromathérapie. Pendant 4 années, il est coach beauté et pratique des soins anti-âge avec succès à de nombreux patients. Il fonde le premier institut de beauté pour hommes à Bruxelles, Monsieur K. Il forme aussi les marques qui le demandent à des protocoles de soins plus naturels.
Il travaille à l’époque comme SPA consultant, notamment avec l’équipe de l’agence Tip Touch en France.
Au fil du temps, Julien s’intéresse de plus en plus aux composants des produits cosmétiques et découvre que la plupart des soins vendus sur le marché contiennent des ingrédients de mauvaise qualité, dommageables pour la Planète.
Devenu diabétique de type 1 et prenant coeur à se soigner au mieux, il se tourne alors définitivement vers la cosmétique BIO et les huiles essentielles. Au fil des années, il se spécialise en aromathérapie scientifique et partage ses connaissances dans la presse. Il anime pendant deux ans une rubrique beauté sur une radio locale à Bruxelles et écrit des articles dans la presse gratuite.
Il donne alors déjà des formations au massage et développe des produits de soin pour des marques ou des enseignes belges et hollandaises.
En 2010, des amis le surnomment le « Jean-Pierre Coffe de la beauté »… Il décide alors de regrouper toutes ses connaissances sur www.lessentieldejulien.com, un blog vidéo didactique pour apprendre ce qu’est le bien-être au naturel.
* Voici donc ici sa fameuse recette d'un Sérum anti-âge pour moins de dix euros. Ma peau n'a jamais été aussi bien que depuis que j'utilise les huiles essentielles. Il m'est arrivé d'acheter un sérum CHANEL à 75 euros, avec lequel je n'ai constaté aucun résultat...
J'ai acheté samedi le livre de Julien :
" Adoptez la SLOW cosmétique "
MERCI Julien, de tes fabuleuses recettes et astucieux conseils.
Bonne soirée,
Cathy
Sexion d'assaut
20/04/2013 22:18 par cathy7302
Ce samedi 20 avril 2013
Dommage...! Ma fille ne m'en a pas parlé assez tôt, ce soir elle est allée au concert de Sexion d'assaut, j'aurais bien aimé y être avec elle...
Simplement pour revivre nos moments ensemble à la maison, notre complicité.
J'ai vu un bon film à la place.
Je vous embrasse,
douce nuit,
à demain,
Cathy
Bon week-end
19/04/2013 22:32 par cathy7302
En me connectant ce soir je clique " au hasard " sur le blog d'un membre connecté lui aussi. Et tombe sur un compositeur, dont je poste ici une vidéo.
J'ai trouvé sa composition très belle et l'encourage pour nous offrir d'autres belles mélodies.