" La lumière s’éteint, les murmures cessent, quelques raclements de gorge résonnent encore dans la salle de cinéma... Le film va commencer.
Ou plutôt le générique, qui depuis les années cinquante et l’intrusion d’un générique créatif est plus qu’une short-list, un exercice de style parfois remarquable."
Slate.fr Ursula Michel
*
Le cinéma est source d'inspiration, et j'apprécie toujours les génériques originaux. Et même s'ils ne le sont pas, je reste toujours jusqu'à la fin ! Eh oui, je suis toujours la dernière à quitter la salle, quand d'autres se précipitent dès les dernières images du film...
* Photo KTY CK 05/2013
Générique du film " Epouses et concubines "
Pierre Rabhi
27/05/2013 22:21 par cathy7302
Ce lundi 27 mai 203
Samedi 18 mai 2013. La pluie est encore au rendez-vous ce soir. J'ai du mal à trouver une place, que j'obtiens grâce à quelqu'un qui s'en va. Dans la rue, pas mal de monde. Je me hâte, car, j'ai compris, j'ai la certitude que tous ces gens se rendent au même endroit que moi. Bien vu...la file d'attente dans le hall du cinéma est pour Pierre Rabhi " Au nom de la terre ". La salle est comble en quelques minutes.
Pierre Rabhi est un homme FOR MI DABLE, combien le Monde serait beau si tous les humains étaient comme lui ! Et surtout ces grands manitous qui nous gouvernent !!!
Date de sortie : 27 mars 2013
Durée : 1h 38min
Réalisé par : Marie-Dominique Dhelsing
Avec : Pierre Rabhi
Genre : Documentaire
Nationalité : Française
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Synopsis
Pierre Rabhi est paysan, écrivain et penseur. Il est l’un des pionniers de l’agro-écologie en France. Amoureux de la Terre nourricière, engagé depuis quarante ans au service de l’Homme et de la Nature, il appelle aujourd’hui à l’éveil des consciences pour construire un nouveau modèle de société où « une sobriété heureuse » se substituerait à la surconsommation et au mal-être des civilisations contemporaines.
Le 27 mars est sorti en salles le premier film entièrement consacré à Pierre Rabhi, son itinéraire, les réalisations qu'il a inspiré, au Nord, comme au Sud. Il a été réalisé par Marie-Dominique Dhelsing.
Rejetant l'agriculture intensive, il développe un savoir-faire respectueux de la nature qu'il va transmettre dans différents points du globe.
C'est ainsi qu'en 1981, au Burkina Faso, il fertilise des sols désertiques, grâce à l'agro-écologie qui vise à redonner aux plus démunis leur autonomie alimentaire.
Aujourd'hui, Pierre Rabhi est une inspiration pour nombre de disciples qui marchent sur ses traces.
Une volonté de transmission
Agriculteur, écrivain, penseur, Pierre Rabhi est l'un des pionniers de l'agriculture biologique.
Il est aujourd'hui reconnu par l'ONU comme un expert international pour la sécurité alimentaire.
Mais son objectif est d'ensemencer également les consciences, pour faire fructifier ses idées et œuvrer à la pérennité de l'agro-écologie qui, plus qu'une pratique, est une éthique de vie. "
L'agro-écologie est pour nous bien plus qu'une simple alternative agronomique. Elle est liée à une dimension profonde du respect de la vie et replace l'être humain dans sa responsabilité à l'égard du Vivant. ", affirme-t-il
C'est sur le principe de cette agriculture révolutionnaire que le sage entend fédérer les consciences pour inventer un nouveau projet de vie. La réalisatrice le suit là où ses idées se sont concrètement épanouies, d'un monastère roumain au continent africain où la culture d'OGM ruine les efforts entrepris par le passé, situation qui désole Pierre Rahbi.
" Seule solution à l'avenir de l'humanité ", l'agro-écologie constitue pour Pierre Rabhi une problématique mondiale, à la portée de tous et qui doit se répercuter sur les jeunes générations.
De cette volonté de transmission sont nées des actions pédagogiques et des écoles, comme celle du Hameau des Buis, éco-village géré par Sophie Rabhi. Tout au long de ce film sans fioritures, à l'image de son sujet, on est frappé par l'humilité et l'intelligence pénétrante émanant de Pierre Rabhi qui trouve aussi dans le langage, un terreau où épanouir une pensée, empreinte de poésie.
Dans ce sens, ce film inspirant apporte aussi sa contribution, afin d'évoluer " en harmonie avec la beauté de la vie ".
M Culture Le Monde
La Grande Belezza
26/05/2013 21:41 par cathy7302
Ce dimanche 26 mai 2013
C'est le film que j'ai vu ce soir dans " mon " petit cinéma favori. Un vrai régal pour moi qui adore l'Italie, les Italiens et leur merveilleuse langue ! Un film un peu " déjanté " qui m'a beaucoup plu.
Date de sortie 22 mai 2013
Durée : 2h 22min Réalisé par : Paolo Sorrentino
Avec : Toni Servillo, Carlo Verdone, Sabrina Ferilli
Genre : Comédie , Drame
Nationalité : Italienne française
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Ce film est présenté en Compétition au Festival de Cannes 2013.
Synopsis
Rome dans la splendeur de l’été. Les touristes se pressent sur le Janicule : un Japonais s’effondre foudroyé par tant de beauté. Jep Gambardella – un bel homme au charme irrésistible malgré les premiers signes de la vieillesse – jouit des mondanités de la ville.
Il est de toutes les soirées et de toutes les fêtes, son esprit fait merveille et sa compagnie recherchée. Journaliste à succès, séducteur impénitent, il a écrit dans sa jeunesse un roman qui lui a valu un prix littéraire et une réputation d’écrivain frustré : il cache son désarroi derrière une attitude cynique et désabusée qui l’amène à poser sur le monde un regard d’une amère lucidité.
Sur la terrasse de son appartement romain qui domine le Colisée, il donne des fêtes où se met à nu "l’appareil humain" – c’est le titre de son roman – et se joue la comédie du néant. Revenu de tout, Jep rêve parfois de se remettre à écrire, traversé par les souvenirs d’un amour de jeunesse auquel il se raccroche, mais y parviendra-t-il ?
Surmontera-t-il son profond dégoût de lui-même et des autres dans une ville dont l’aveuglante beauté a quelque chose de paralysant…
La Grande Bellezza : Une critique puissante et mordante de la société
Paolo Sorrentino est de retour sur la Croisette avec son nouveau film, La grande bellezza. Un film visuellement incroyable, mordant et drôle, porté par un formidable Toni Servillo. Le prix d'interprétation est à portée de main.
L’Italie n’est représentée cette année que par un film, mais quel film! Paolo Sorrentino est un candidat sérieux pour figurer dans le palmarès final et son acteur Toni Servillo serait un magnifique prix d’interprétation.
La grande bellezza met en scène Jep, un écrivain dandy qui déambule dans le Rome artistique, à 1000 lieux des clichés carte postale de la Ville Eternelle. Au gré de ses rencontres et de ses discussions dans un le milieu bourgeois et intellectuel romain, ce séduisant mondain pose un regard à la fois cynique et désabusé sur le monde qui l’entoure.
Sorrentini, par son sens du cadre et la fluidité de sa mise en scène, signe un film esthétique d’une incroyable force et d’une beauté époustouflante. Sans pour autant oublier le fond. Ode à l’amour, à la vie, La grande bellezza offre aussi une critique mordante de la religion, de l’art moderne et de tous les travers de la société décadente moderne.
Jep, brillament interprété par Toni Servillo, observe le monde qui l’entoure et l’incroyable galerie de personnages qu’il croise avec sagesse et dérision. La grande bellezza, fantasque et bigarré, s’inscrit à merveille dans la plus pure tradition du cinéma italien, descendant direct de La dolce vita de Fellini.
Gala.fr
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26/05/2013 14:14 par cathy7302
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26/05/2013 14:14 par cathy7302
Bonne fête à toutes les Mamans
" Les premiers mots d'abord. Le mot maman, le mot amour, le mot caresse. Tous les mots ne sont pas dans les dictionnaires. Les vrais mots sont dans le regard d'une maman, dans son sourire. C'est le sommeil retrouvé, la grande paix de la nuit, les téléphones inutiles, le vol lent et bleu des rêves."
Elle danse dans le noir René Frégni
Petit coucou du samedi
25/05/2013 11:18 par cathy7302
Mai 2013
Les gens sont aussi déçus par la météo que par François Hollande !
Quand on voit comment les français se plaignent dès qu'ils sont un peu trop mouillés, rien d'étonnant de leur réputation au sujet de leur hygiène douteuse...!
Vivement la prochaine canicule pour qu'ils se plaignent parce qu'il fait trop chaud !
Samedi Roumanoff 25 mai 2013
Bonne journée, Cathy
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24/05/2013 22:35 par cathy7302
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24/05/2013 22:35 par cathy7302
" Quand on quitte quelqu'un sur un quai de gare, les mots n'ont aucun sens. " A bientôt ". " Je t'aime ". " Tu vas me manquer ", les mots sont inutiles.Tout est dans le regard. Et même si l'on ne se revoit jamais, c'est le regard qui va rester. "
C'était dans ma voiture, cet après-midi sur France Culture, des bribes de conversation, dans cette émission prise en cours de route. Je ne sais qui était la femme qui parlait, mais ce qu'elle disait résonnait en moi, j'aurais dit exactement la même chose. On n'oublie jamais les regards, les gestes.
A l'aéroport, je me souviens des adieux de ma famille allemande, ou bien encore de mon Amie du Brésil, agitant sa main sur le tarmac de l'aéroport de Rio...
" On prend toujours un train pour quelque part. Au bout du quai flottent des mains et des mouchoirs. "
Louis AMADE - Préfet, auteur et parolier français (1915 - 1992)
Douce nuit, je vous embrasse,
Cathy
Le trench
23/05/2013 19:08 par cathy7302
Ce jeudi 23 mai 2013
Le trench coat, un indispensable de garde-robe, et tellement de rigueur en ce printemps ! J'en ai trois qui me rendent d'énormes services.
Audrey Hepburn et George Peppard
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" Le Trench Coat est un véritable classique britannique, un mythe essentiel qui se réinvente saison après saison. C’est le vêtement qui a permis à Burberry de se positionner en tant que marque de luxe, un patrimoine pour lequel cette marque s’est farouchement battu pour en revendiquer la paternité.
En revanche, difficile de savoir pourquoi le trenchcoat est devenu une telle icône?
Le trench a été inventé par Thomas Burberry en 1901 (bien que Aquascutum le revendique aussi). Il ne s’est fait, véritablement, connaître, que quand il a été choisi comme l’imperméable officiel des officiers de l’armée pendant la Première Guerre mondiale, gagnant ainsi l’ emblématique nom de Trench Coat, littéralement le manteau des tranchées.
Après-guerre, le trench-coat a continué à prospérer, soutenu par des apparitions remarqués dans des classiques hollywoodiens. L’image la plus emblématique du trench se retrouve dans Casablanca, où il est porté avec style par Humphrey Bogart. Associé à un Fedora, une chemise et une cravate, Bogart donne ses lettres de noblesse au look trench classique. Peter Sellers dans La Panthère Rose,portera la même tenue, ajoutant au style de Bogart une simple paire de gants en cuir.
Mais la raison pour laquelle le trench est devenu si populaire, n’est pas juste à cause de son style élégant et flatteur, mais surtout par sa fonctionnalité. Le trench est léger mais redoutablement efficace, parfait pour les pluies d’avril ou l’humidité hivernale quand il est porté avec une belle et chaude écharpe.
Pour le gentilhomme élégant, le trench-coat est subtilement masculin. Bien que d’un style unisexe, sur vous messieurs, le trench-coat souligne vos larges épaules et votre torse. Il est parfait pour une activité professionelle, avec un costume, mais fait aussi l’affaire sur un jean et une chemise casual. En termes de couleur, vous ne pouvez pas vous tromper en optant pour le classique beige (tan) … Mais pourquoi ne pas essayer le gris, le noir ou le marine si vous voulez quelque chose d’un peu différent. "
Georges Moustaki
23/05/2013 18:13 par cathy7302
Ce jeudi 23 mai 2013
Bien sûr, les gamins ne le connaissent pas, je ne dirai pas non plus qu'il a bercé ma jeunesse ! Mais je me souviens très bien de cette chanson, j'étais toute petite, et avec mes parents, nous partions presque toujours aux vacances scolaires. Là, nous allions à Toulon visiter de la famille, et dans la voiture cette chanson de Georges Moustaki, décédé aujourd'hui.
Il était un poète et un véritable chanteur.
c
Lao Tseu
22/05/2013 22:02 par cathy7302
Lao Tseu
22/05/2013 22:02 par cathy7302
Ce mercredi 22 mai 2013
" Si le corps est ignoré par l'esprit, il doit faire beaucoup de bruits pour qu'on prête attention à lui "
Lao Tseu
Enfance clandestine
20/05/2013 22:22 par cathy7302
Ce lundi 20 mai 2013
Dans " mon " petit cinéma favori, c'est vendredi soir que j'ai vu ce très bon film. Les deux gamins sont magnifiques, dans leur découverte de l'amour.
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Date de sortie : 8 mai 2013
Durée : 1h 50 mn
Réalisé par: Benjamín Avila
Avec : Ernesto Alterio, Natalia Oreiro, César Troncoso
Genre : Drame
Nationalité : Espagnole , argentine , brésilienne
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Synopsis
Argentine, 1979. Juan, 12 ans, et sa famille reviennent à Buenos Aires sous une fausse identité après des années d’exil. Les parents de Juan et son oncle Beto sont membres de l’organisation Montoneros, en lutte contre la junte militaire au pouvoir qui les traque sans relâche. Pour tous ses amis à l’école et pour Maria dont il est amoureux, Juan se prénomme Ernesto.
Il ne doit pas l’oublier, le moindre écart peut être fatal à toute sa famille. C’est une histoire de militantisme, de clandestinité et d’amour. L’histoire d’une enfance clandestine.
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M.fr
Critique Le Monde.
" La génération qui a fait renaître le cinéma argentin des ruines laissées par les années de dictature a grandi sous ce régime militaire, au pouvoir depuis le coup d'Etat de 1976 jusqu'à la défaite de la guerre des Malouines en 1983. Au tournant du siècle, les premiers films de Pablo Trapero, Lucrecia Martel ou Adrian Caetano ont abordé ce lourd héritage de manière oblique, s'attachant à mettre en scène la sphère privée plus que les soubresauts de l'Histoire. Plus tard, certains ont évoqué directement la période – Albertina Carri dans Los Rubios (2003), Adrian Caetano dans Buenos Aires 1977 (2006), situé dans un centre de torture clandestin.
Pour Benjamin Avila, né en 1972, la distinction entre mémoires individuelle et historique est inopérante. Fils de militants montoneros (péronistes révolutionnaires), il a vu sa mère disparaître dans le système de détentions et d'exécutions extrajudiciaires de la junte. Il n'a retrouvé son frère cadet, adopté par une famille proche du régime, que grâce aux efforts des Mères de la place de Mai.
Pour autant, Enfance clandestine n'est pas un récit autobiographique minutieux, mais une fiction mue par le désir de mettre en scène le mélange de peur, d'exaltation et d'innocence dans lequel a baigné l'auteur.
Pour y parvenir, Benjamin Avila fait appel avec assurance aux ressources d'une mise en scène spectaculaire mais sensible, qui adopte souvent le point de vue de l'enfant (beaucoup de plans en contre-plongée) pour brusquement dévoiler une vue plus large d'une situation dont on perçoit alors les enjeux.
Après un prologue qui rappelle le processus du coup d'Etat, le film commence par le retour de Juan (Teo Guttiérez Moreno) ainsi que de ses parents, Charo et Daniel (Natalia Oreiro et César Troncoso), en Argentine. On est en 1979, et la direction des Montoneros exilée à Cuba a décidé de lancer une contre-offensive contre le régime militaire, initiative qui s'avérera suicidaire.
En attendant, le jeune exilé apprend à redécouvrir son pays, son système scolaire militarisé et son apparente normalité.
A l'école, Juan tombe amoureux d'une de ses condisciples, au point de faire fi des consignes de sécurité que lui imposent ses parents. On retrouve dans le conflit qui oppose l'enfant aux militants les thèmes d'A bout de course, de Sidney Lumet (qui évoquait les Weathermen américains), ou de Contrôle d'identité, de Christian Petzold (sur la cavale d'un couple de militants de la Fraction armée rouge qui entraînent leur fille).
Entre le regard passionné du premier et la lucidité analytique du second, Avila trouve sa propre voie, faite de références au cinéma hollywoodien contemporain (l'utilisation de dessins pour les séquences de violence armée est inspirée du Kill Bill de Tarantino) et de paroxysmes familiaux propres au cinéma argentin.
Les plus belles séquences d'Enfance clandestine sont celles mettant aux prises la grand-mère de Juan et sa fille. Elles se disputent les enfants, que l'une veut arracher aux dangers de la guerre civile pendant que l'autre veut partager toute sa vie avec eux, jusqu'à la mort, de plus en plus probable."