Cela date un peu, puisque j'ai vu ce film fin juillet, mais je n'aurais pas voulu l'oublier pour autant. Il était magnifique, et je l'ai adoré. j'ai adoré cette fille, drôle, spontanée, et super attachante ! Film en noir et blanc, au charme indéniable ! Je m'offrirais bien le DVD.
Date de sortie : 3 juillet 2013,
Durée : 1h 26min
Réalisé par : Noah Baumbach
Avec : Greta Gerwig, Mickey Sumner, Michael Esper
Genre : Comédie dramatique
Nationalité : Américaine
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Frances, jeune New-Yorkaise, rêve de devenir chorégraphe. En attendant, elle s’amuse avec sa meilleure amie, danse un peu et s’égare beaucoup...
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« Je ne suis pas encore une vraie personne », dit Frances, qui a déjà 27 ans. Avec ce film américain, aigu et drôle, on plonge dans les tourments d'une génération qui a quitté l'adolescence depuis longtemps sans parvenir à accoster la terre ferme d'un hypothétique âge adulte.
Frances n'est plus étudiante, mais elle ne travaille pas encore. Elle ne vit plus chez ses parents, mais elle cherche toujours son chez-soi, passe d'un appartement à l'autre. Elle est l'incarnation de cet entre-deux, autour de la trentaine, qui peut s'éterniser, devenir un destin par défaut.
Frances Ha est un film sur l'inachèvement : on verra même l'héroïne échouer à faire figurer son nom de famille en entier, sur une boîte aux lettres, faute de place, et se contenter des deux premières lettres : « Ha » — d'où le titre.
Ce qui est beau dans l'inachèvement, c'est souvent l'idéal visé au départ. Pour Frances, il y en a deux. Son amitié fusionnelle avec une copine de fac devenue sa colocataire à New York. Et le rêve de devenir chorégraphe : elle est apprentie, depuis trop longtemps, dans une compagnie de danse contemporaine.
Noah Baumbach, le réalisateur, encore méconnu, est un portraitiste émérite de personnages en déséquilibre. Son précédent film, Greenberg, montrait un Ben Stiller happé par la crise de la quarantaine, remonté contre la terre entière. Les Berkman se séparent (2006) relatait les conséquences discrètement catastrophiques d'un divorce sur toute une famille.
Mais ce proche de Wes Anderson (Moonrise Kingdom) est aussi un amuseur. Son adresse consiste à louvoyer entre la tendance « droit dans le mur » de ses héros et l'énergie qu'ils diffusent, la drôlerie dont ils sont capables jusque dans leur désespoir.
C'est donc avec un malin plaisir, mêlé de compassion, qu'on regarde Frances s'enfoncer, sur tous les fronts. Socialement : elle fait gaffe sur gaffe. Professionnellement : elle se fait virer. Sexuellement : elle traîne l'étiquette d'« incasable » et fait tout pour la mériter.
Amicalement, c'est le coup de grâce : la part la plus touchante de la chronique tient au départ de la meilleure copine, à la fois modèle et boussole, qui prend son indépendance et laisse Frances inconsolable, plus incomplète que jamais.
L'inachèvement se retrouve aussi dans l'esthétique du film , le plus stylisé de son auteur. Pour décrire la jeunesse new-yorkaise d'aujourd'hui, ce noir et blanc maniériste ne va pas forcément de soi.
Les références subliminales à Manhattan séduisent d'emblée : Noah Baumbach est un héritier possible de Woody Allen, avec ses personnages rivalisant de névroses, de théories express et d'ambitions artistiques ou intellectuelles trop grandes pour eux.
Mais l'hommage à la Nouvelle Vague française (le nom de Jean-Pierre Léaud est lâché) tend, lui, vers le gadget, le fac-similé. Tout comme ce décalque d'une scène magique du Mauvais sang de Leos Carax, course éperdue sur fond de David Bowie : c'était déjà un hommage à Godard, plus de vingt ans après la Nouvelle Vague...
Greta Gerwig, qui joue le rôle de Frances, n'a, elle, rien d'une citation. Elle est originale par son physique, qui change d'une scène à l'autre (elle ne paraît jamais le même âge), et par son jeu — tout un art de la gaucherie, pas loin du rhinocéros dans une échoppe de porcelaines.
Vue chez Whit Stillman et Woody Allen, déjà excellente dans Greenberg, l'actrice a coécrit le scénario. Elle dit avoir contrecarré toute velléité de comédie romantique : Frances n'est pas spécialement en quête d'un homme et ça nous change. Greta Gerwig joue aussi quelques scènes avec ses propres parents dans sa petite ville natale.
On devine qu'elle a donné au cinéaste bien plus que des idées de dialogues : sa manière charmante et kamikaze d'être au monde. Son élan.
— Louis Guichard
Télérama.fr
La mode...
30/09/2013 23:19 par cathy7302
La mode...
30/09/2013 23:19 par cathy7302
Ce lundi 30 septembre 2013
Après plusieurs incursions dans les magasins, je ressors toujours bredouille...
Je trouve la mode extrêmement vilaine et anti-féminine au possible : il n'y a que du large et du basique, et rien, absolument rien de féminin !
Me demandant si c'était moi, qui étais complètement " has been ", j'ai posé la question à d'autres : soit des clientes comme moi, soit des vendeuses.
Ouf ! Je suis bien " normale ", lol ! Ce soir, trois jeunes vendeuses, m'ont dit ne rien acheter non plus dans les boutiques. C'est sur internet qu'elles trouvent ce qui leur plaît.
Franchement, même si la mode est au large, on a beau dire, les vêtements cintrés, sont plus glamour...
Je sais, vous allez me dire, mais...certaines personnes ne peuvent pas les porter...
Alors, la seule solution est de satisfaire tous les goûts : celles qui aiment le large, et les autres...
Ces vêtements informes donnent l'impression de sacs. Alors...ajoutés à des chaussures plates...
Où est passée la féminité ?
Douce nuit, je vous embrasse,
Cathy
The Way. La route ensemble
27/09/2013 22:40 par cathy7302
Ce vendredi 27 septembre 2013
C'est lundi soir, que j'ai vu ce film en avant-première. Magnifique ! J'ai beaucoup aimé. Et je connais malheureusement, beaucoup de personnes, qui...pour purifier leur âme et leur coeur...devraient faire ce chemin !
Date de sortie 25 septembre 2013,
Durée :(2h 8min
Réalisé par : Emilio Estevez
Avec : Martin Sheen, Emilio Estevez, Deborah Kara Unger
Genre : Comédie , Aventure , Drame
Nationalité : Espagnol
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Tom Avery, médecin américain à l’existence confortable, se rend d’urgence en France où son fils Daniel vient de disparaître lors d’un accident en montagne. Il découvre sur place que ce fils qu’il n’a jamais compris avait entrepris le pèlerinage de Compostelle. Tom décide alors de prendre le « camino ».
Sur sa route, il croise Jack l’irlandais, Sarah la canadienne ou encore le hollandais Joost, pèlerins aux caractères bien trempés. D’abord fuyant, Tom s’ouvre pas à pas, à mesure qu’il apprend enfin à « marcher ensemble ».
" The Way, sur nos écrans le 25 septembre, sort pour le moins de l’ordinaire : un cinéaste américain nous y montre, deux heures durant, la route du « Camino francés », ou Chemin de Saint-Jacques, effectuée par un Californien !
Celui-ci, bouleversé par la disparition, au début de ce même chemin, d’un fils unique qu’il n’avait jamais su écouter , verra s’adjoindre à lui des compagnons de rencontre pour s’ouvrir, petit à petit, à la compréhension des autres.
Disons-le d’emblée, ce film ravira ceux qui ont l’expérience du pèlerinage de Compostelle. Au-delà des paysages somptueux et des étapes obligées (le tournage s’est fait sur place et quasiment en temps réel.
Le rythme est bien celui d’une marche au long cours , avec ses enthousiasmes et ses lassitudes, ses contrariétés et ses espérances, ses secrets et ses dévoilements. De la promiscuité des hébergements à la fraternité de ceux qu’un même effort anime, toute la palette des instants de pèlerinage se donne ici à voir, entraînant le spectateur, d’incidents concrets en plaisirs tout simples, dans le sillage des quatre personnages principaux.
Fortement typés, ceux-ci sont comme le symbole de notre humanité occidentale, à la fois repue et insatisfaite, sans culture et fascinée par les traditions, sans croyance et en quête d’une Présence.
Blessés et isolés chacun à sa manière, tous aspirent à une fraternité qui fasse fi des faux semblants, dans un cadre dont la simplicité même rend dérisoires les masques et les paroles creuses, permettant à la vérité d’émerger de façon parfois rude, souvent avec humour.
Rien d’explicitement chrétien dans le propos : si le décor regorge d’églises et de croix (et pour cause !), seuls quelques témoins évoquent directement la foi catholique . Les convictions des personnages sont aussi floues et hésitantes que celles de la plupart de nos contemporains. Celles du réalisateur aussi, sans doute : le fait de faire se terminer la route « au-delà » de Santiago, face à la mer majestueuse, exprime assez le désir d’un terme « plus universel » que celui d’une basilique.
Mais la diversité des approches est aussi la marque que la transcendance est présente au long du chemin : à chacun d’aller plus loin et, une fois la route terminée, de poursuivre son parcours.
Ici, l’histoire nous laisse un peu sur notre faim : le chemin achevé, les héros se dispersent sans rester en contact, disparaissent sans que nous les voyions retourner chez eux.
À l’issue de tant de rencontres entre personnes, le point de vue adopté reste impersonnel : chaque personnage s’efface, tout au plus demeure l’exhortation au voyage et l’attrait des autres cultures.
Malgré ces quelques réserves, il faut se réjouir que de telles images fassent parcourir de façon si simple un Chemin à la fois exigeant et gratifiant : souhaitons que cet hymne à la marche puisse aussi provoquer de nombreux questionnements.
L'Eglise catholique à Paris.
Problème de pc...
26/09/2013 16:52 par cathy7302
Pas moins de six tentatives hier soir,
afin de publier un article... Mon ordinateur, tout neuf déjà, me jouait des tours, et le vendeur n'a jamais rien trouvé...
Il me faudra donc ENCORE le ramener pour inspection, et j'en ai marre...
Ces quelques mots, mes amis, tant que tout semble fonctionner, pour vous dire que je pense à vous.
Et au cas où...je ne puisse obtenir satisfaction à nouveau aujourd'hui.
Je vous embrasse,
Cathy
Le Lac...du Bourget en ce mois de septembre
24/09/2013 13:29 par cathy7302
Ce mardi 24 septembre 2013
La vie est belle...
Il fait très beau, j'ai à nouveau dégrafé le haut de ma petite voiture ! La température du Lac permet de nager encore; je profite donc de ces fins d'après-midi.
Lorsque la petite brise tombe, le soleil est encore bien chaud, c'est là que j'en profite pour faire la Sirène.
Seuls les irréductibles sont là, c'est une atmosphère différente du plein été, qui ne me déplaît pas du tout...
A peine rentrée du lac, le temps d'une douche et je repars pour une invitation à l'avant-première d'un film, qui sortira demain. Je vous en parlerai ce soir si ce n'est pas trop tard.
En attendant, passez une très belle journée, je vous embrasse,
Cathy
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* Photos KTY CK 23/09/2013
Arc en ciel...
19/09/2013 00:22 par cathy7302
Ce mercredi 18 septembre 2013
Un superbe arc-en-ciel en cette fin d'après-midi...
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« La vie est comme un arc-en-ciel : il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs. » A Ramaiya
* Photos KTY CK 18/09/2013
France. Savoie. Lac du Bourget.
17/09/2013 23:49 par cathy7302
Ce mardi 17 septembre 2013
Hier, lundi. Le temps est pluvieux, mais en ce début de soirée, un timide rayon de soleil troue les nuages, donnant à notre beau Lac, une couleur et une lumière superbes.
* Photos KTY CK 16/09/2013
Douce nuit,
Cathy
KAISER mon beau Prince...
17/09/2013 14:03 par cathy7302
Ce 17 septembre 2013...
Il est des êtres, qui vous marquent au fer rouge... Des êtres dont émane une indicible lumière, de celle qui vous transperce. KAISER était de ceux-là... KAISER mon beau prince, disparu il y a un an aujourd'hui.
Nous sommes unies * et moi dans cette épreuve, que nous avons partagée.
Cathy.
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* Photo KTY CK 30/04/2012 Montage : ma merveilleuse amie Sorella...
Gibraltar
16/09/2013 23:23 par cathy7302
Ce lundi 16 septembre 2013
Dix-sept heures rendez-vous cinéma... Un film de " mecs " comme je dis, mais vraiment très bien. Un bon thriller.
Date de sortie 11 septembre 2013,
Durée :1h 50min
Réalisé par Julien Leclercq
Avec Gilles Lellouche, Tahar Rahim, Riccardo Scamarcio
Genre : Thriller
Nationalité : Française
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« Toujours mentir. Jamais trahir. »
Afin de mettre sa famille à l'abri du besoin, Marc Duval, un français expatrié à Gibraltar, devient agent d'infiltration pour le compte des douanes françaises.
De petits trafics en cargaisons troubles, il gagne progressivement la confiance de Claudio Lanfredi, un puissant importateur de cocaïne associé aux cartels Colombiens. Cette immersion en eau profonde dans l’univers des narcotrafiquants lui fait courir des risques de plus en plus importants. Mais à mesure que Marc gravit les échelons du cartel, il découvre aussi le luxe et l’argent facile...
En permanence sur le fil du rasoir, seuls ses mensonges le maintiennent encore en vie. Lorsque les douanes anglaises rentrent dans la partie pour arrêter Lanfredi, le jeu devient encore plus dangereux et sa famille risque d’en payer le prix.
Gilles Lellouche formidable
Tahar Rahim
*
Le Nouvel Observateur Le plus
Par Thomas PERILLON Chroniqueur cinéma
LE PLUS.
"Gibraltar" est inspiré d'une histoire vraie. Celle de Marc Fiévet (rebaptisé Duval), un résident français de ce territoire engagé comme indic par les douanes françaises, pris dans le trafic international de drogue et trahi par l’administration.
En salle depuis le 11 septembre, ce film est une réussite, selon notre contributeur Thomas Périllon, qui salue la prestation de Gilles Lellouche.
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Cette année, la production française aura proposé de désastreuses comédies ("Les profs", "Les gamins", "La stratégie de la poussette"…) mais de très beaux dramas ("Suzanne", "La vie d’Adèle", "Juliette", "Michael Kohlhaas", "Le Passé"…).
"Gibraltar" confirme cette tendance avec un polar soigné signé Julien Leclercq, déjà auteur de l’honorable "L’assaut", qui s’intéressait à la prise d’otages de Marignan.
Visiblement passionné par la mise à l’écran de faits réels, Leclercq a confié à Abdel Raouf Dafri (spécialiste du genre criminel ayant travaillé sur "Mesrine", "Braquo" et "Un prophète" notamment) l’adaptation du livre autobiographique de Marc Fiévet, "L’aviseur".
"Gibraltar" raconte l’histoire de Marc (Duval, au lieu de Fiévet) qui, criblé de dettes, va accepter de servir les douanes françaises afin de leur permettre de démanteler plusieurs réseaux de narcotrafiquants opérant sur le détroit de Gibraltar – haut lieu de transit légal et illégal.
C’est un Gilles Lellouche cantonesque qui incarne cet informateur bientôt coincé dans une machine infernale qui le dépasse, avec l’institution d’un côté et le réseau mafieux de la drogue de l’autre.
L’acteur, amusant comédien et jovial personnage, semble enfin acquérir une véritable crédibilité avec ce rôle d’envergure qu’il porte avec beaucoup de charisme et de justesse.
Ce film apparaît ainsi comme son premier grand rôle, ce qui aura forcément une importance pour l’avenir de sa carrière.
Une photographie superbe, une mise en scène élégante
On ne peut pas en dire autant d’un Tahar Rahim assez lisse – même si celui-ci s’en défend, arguant que le rôle exigeait cette interprétation – ou à moindre mesure de Mélanie Bernier, qui confirme film après film qu’elle est aussi mauvaise qu’agaçante (triste constat : de jolis yeux ne remplacent pas le talent).
Il faut dire que, face au talentueux Riccardo Scamarcio, son amateurisme très "Plus belle la vie" saute aux yeux.
Toutefois, il serait dommage d’insister davantage sur les défauts de ce film car, même s’il pâtit d’un certain manque de nervosité, le film de Leclercq est une véritable réussite du genre.
Grâce à une photographie (à nouveau) superbe et à une mise en scène particulièrement élégante, Gibraltar n’a absolument rien à envier aux productions d’outre-atlantique.
Si le cinéma français souffre parfois de sa fâcheuse tendance à s’enfermer dans cette division exaspérante entre pseudo-élitisme bobo très auto-satisfait et soupe populaire discount super-jetable, il y a aussi en France de très bons auteurs dont on ne parle pas assez et qui méritent bien davantage d’être financés pour leurs projets.
La relève est là, avec les Sciamma, Quillévéré, Leclercq, déjà plutôt sûrs de leur art pour venir seconder d’autres cinéastes bien installés. Et c’est une bonne raison de retrouver un peu foi en notre bonne vieille exception culturelle française.
Comptine d'un autre été...
15/09/2013 16:23 par cathy7302
" Le bonheur, c'est peut-être ça : L'IMAGINATION.
Quand on en manque, il ne reste que les platitudes de la vie "