Quel joli reportage ! J'ai adoré ces enfants, parcourant des kilomètres, seuls, protégeant leurs frères, leur soeur, ou leurs amies.
Au milieu de la savane, du désert ou encore des montagnes de l'Atlas... Un témoignage qui vous prend les tripes, et vous remet les pendules à l'heure. Un documentaire que TOUS les enfants-rois de l'occident devraient voir !
Voir et entendre ces enfants, vous donnent la rage de VIVRE !
J'ai bien pensé à toi ma Coco, je suis sûre que tu vas le voir aussi. Et à Toi Sophia...
Documentaire
Date de sortie : 25 septembre 2013
Réalisé par : Pascal Plisson
Durée : 1h15min
Pays de production : France
Année de production : 2012
Distributeur : Walt Disney Pictures France
Synopsis
Sur le chemin de l'école suit l’extraordinaire destinée de cinq enfants aux quatre coins du globe, pour qui l’accès à l’éducation est à priori impossible.
Comme un écho au célèbre adage de Pierre Rabhi : « La question n’est pas tant de savoir quelle terre nous allons laisser à nos enfants mais plutôt quels enfants nous allons laisser à la terre »
Sur le chemin de l'école apporte la preuve que ces enfants qui bâtiront le monde de demain ont une conscience aigue de l’importance de l’éducation et de l’apprentissage, et que sans école, nos sociétés n’ont pas d’avenir.
Véritable ode à la vie, Sur le chemin de l'école nous entraîne dans les décors sublimes de la savane du Kenya, des monts de l’Atlas marocain, de la campagne indienne ou du désert australien. nous suivrons ces enfants prêts à parcourir des kilomètres chaque jour, bravant tous les dangers, pour rejoindre leur classe et accéder à l’éducation, sésame d’une vie meilleure.
leur ambition ? Apprendre, comprendre, saisir leur chance, pour devenir un jour pilote de ligne, médecin, professeur.
" Il est long, le chemin qui mène à l'école : des kilomètres et des kilomètres à parcourir, pendant des heures et des heures. Pour Jackson (11 ans) au Kenya comme pour Zahira (12 ans) au Maroc, pour Samuel (13 ans) en Inde et Carlito (11 ans) en Patagonie.
Quand ils se mettent en route, la distance et le temps du parcours s'affichent à l'image, écrasants. Voilà ce que souligne ce documentaire original : trop loin de tout, ces enfants iront à l'école à pied, à cheval, dans le cas de Carlito, et, pour Samuel, handicapé, en fauteuil roulant poussé cahin-caha par ses deux frères.
Tout au long de leur périple, le réalisateur garde une préoccupation simple : donner la mesure de la distance parcourue. Au beau milieu d'étendues magnifiques mais décourageantes, les écoliers cheminent.
Ces images sont si frappantes qu'elles n'ont besoin d'aucun commentaire (on aurait même pu se passer de la musique, ronflante).
Le film n'insiste pas sur la dureté évidente de ces vies. Pascal Plisson préfère se placer du côté de la ferveur des enfants, qui savent trouver à ces difficultés un goût d'aventure. Au milieu de la brousse avec sa petite soeur, Jackson a déjà l'air d'un grand et semble heureux de soigner cette image d'adulte responsable.
Comme Carlito sur son cheval (dont sa soeur à lui voudrait tellement prendre les rênes). Depuis son fauteuil roulant, Samuel dirige le voyage en vrai cornac.
Et Zahira balade à travers les montagnes marocaines une poule cocasse qu'elle échangera, une fois en ville, contre un énorme sac de gâteaux, prouvant qu'elle sait vraiment mener sa barque.
Le film veut donner de l'entrain, transmettre celui des enfants : leur détermination est le signe qu'ils sont heureux d'aller à l'école. Mais Pascal Plisson évite de les transformer en petits ambassadeurs des joies de l'éducation.
Il montre simplement que, là où elle est, l'école, quand les enfants y arrivent enfin, devient une récompense. Le contraire d'une punition. L'espace fait, ici, de l'école est un repère, un but. Le plus sûr passage pour continuer la traversée de la vie. Il fallait aller au bout du monde pour retrouver la force de ces évidences. "
— Frédéric Strauss
Télérama.fr
Voyage...voyage...
19/10/2013 12:32 par cathy7302
Ce samedi 19 octobre 2013
Tout doucement, je commence à préparer mes bagages. Je partirai courant novembre souffler un peu...
Retour aux sources...
En attendant, je vous souhaite un très bon week-end,
et vous embrasse,
Cathy
Venez prendre une tarte
17/10/2013 17:35 par cathy7302
Ce jeudi 17 octobre 2013
Venez prendre une tarte
*
En ville l'autre jour, je me demande si je ne rêve pas... Mais non ! Une petite boutique de restauration bio vient d'ouvrir ses portes dans la rue du Théâtre à Chambéry. A l'initiative de cela : un couple absolument charmant.
Au menu : essentiellement des tartes salées et sucrées. Que j'ai eu l'occasion de goûter. Le monsieur m'a demandé ce que j'en pensais; je lui ai répondu, sans me vanter...
" Vous voulez que je vous dise... j'ai l'impression de manger la pizza que je fais à la maison ! "
Parce que oui... ma pizza est délicieuse. Bien que je la réalise sans pâte à pain, mais avec une pâte brisée, que je préfère amplement.
Je leur ai promis cet article, mais je suis certaine, que la publicité est inutile... C'est une affaire qui marche !
Bonne continuation, vous êtes adorables tous les deux et vos petites préparations sont succulentes !
Cathy
Romain Gary
15/10/2013 23:58 par cathy7302
Romain Gary
15/10/2013 23:58 par cathy7302
" L’amour, tu sais, ce dont il a le plus besoin, c’est l’imagination. Il faut que chacun invente l’autre avec toute son imagination, avec toutes ses forces et qu’il ne cède pas un pouce du terrain à la réalité ; alors, là, lorsque deux imaginations se rencontrent… Il n’y a rien de plus beau."
Les enchanteurs
*
C'est ce qu'on appelle cultiver l'amour. L'imagination permet de sublimer l'amour, et le faire durer.
Je vous embrasse,
Douce nuit,
Cathy
La vie d'Adèle
15/10/2013 18:07 par cathy7302
Ce mardi 15 octobre 2013
C'est dimanche soir que j'ai vu la Palme d'Or de Cannes 2013
Le film est long, trois heures. L'actrice qu tient la vedette, Adèle Exarchopoulos, est tout simplement magistrale.
Et rien que pour elle, il faut voir le film. Personnellement, même si, de toute évidence, les sentiments y sont présents, les scènes de sexe, ( comme si vous y étiez ) ne m'ont pas vraiment touchée.
Je pense que c'est normal, si l'on n'est pas homosexuel. Les scènes de sexe, longues, ( et comme si vous y étiez... ) m'ont même parfois un peu ennuyée, mais le film offre tant d'autres choses !
Tout le film est fait de plans rapprochés, que je trouve magnifiques.
*
Date de sortie 9 octobre 2013
Durée 2h 59min
Réalisé par Abdellatif Kechiche
Avec Léa Seydoux, Adèle Exarchopoulos, Salim Kechiouche
Genre Comédie dramatique
Nationalité Française
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Synopsis
À 15 ans, Adèle ne se pose pas de question : une fille, ça sort avec des garçons. Sa vie bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir le désir et lui permettra de s’affirmer en tant que femme et adulte. Face au regard des autres Adèle grandit, se cherche, se perd, se trouve...
*
"La Vie d'Adèle" : deux femmes s'aiment, corps et âme
La voici donc enfin cette Palme d'or décernée le 26 mai à l'unanimité du jury présidé par Steven Spielberg après cinq minutes à peine de délibération.
Que l'attente fut longue, émaillée d'interviews, de polémiques et autres déclarations fracassantes ! La voici donc, cette Vie d'Adèle, chapitres 1 et 2.
Qu'on se rassure : ce joyau cinématographique n'a rien perdu de son éclat cannois.
Par où commencer ? Peut-être, tout simplement, par Adèle (Adèle Exarchopoulos), ou plus exactement par son regard, son sourire lumineux. Sa bouche, ses lèvres, ses incisives. Chez Kechiche – on oubliait, ce film magnifique, adapté de la bande dessinée Le bleu est une couleur chaude, de Julie Maroh (Glénat, 2010), est signé Abdellatif Kechiche –, tout procède du visage.
Ici, la bouche de l'héroïne renvoie immanquablement à celle de sa partenaire, Emma (Léa Seydoux). Plus dure, moins adolescente. Champ contre champ, bouche contre bouche.
LES CORPS, LES PEAUX, TEL UN TABLEAU
Impossible ensuite de ne pas évoquer la science du cadre et de la lumière de Kechiche (et de son directeur de la photographie, Sofian El Fani). Une virtuosité incomparable pour filmer les visages, et donc les émotions ; mais aussi les corps, les peaux, à la manière d'un tableau ou d'une sculpture – on y reviendra.
Multiplicité des axes, deux caméras parfois pour une même séquence, gros plans saisissants, toute la palette de ce que le cinéma peut offrir comme manières de cerner l'âme humaine est ici utilisée.
La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2
Et comme si cela ne suffisait pas, comme s'il fallait approfondir encore ce que l'image suggère, un montage sublime de fluidité parfait la démonstration.
La Vie d'Adèle est un merveilleux moment de cinéma. Il faut maintenant aller plus loin et revenir aux personnages. Adèle, une jeune et jolie lycéenne lilloise ; apparemment bien dans sa peau ; dont la vie bascule le jour où, dans la rue, elle croise le regard d'Emma, une jeune femme aux cheveux bleus. L'amour et le hasard.
"C'EST TROP BIEN, MARIVAUX"
Comme souvent dans les films de Kechiche, tout commence avec la littérature. En classe, Adèle étudie La Vie de Marianne – "Il faut que la terre soit un séjour bien étranger pour la vertu, car elle ne fait qu'y souffrir."
Rapprochant un passage de ce roman inachevé de Marivaux d'un extrait de La Princesse de Clèves, le professeur interroge les élèves sur la notion de coup de foudre et sur l'impression de prédestination que l'on ressent parfois lorsque l'on rencontre quelqu'un.
"C'est trop bien, Marivaux", dit Adèle. De la littérature à la vie, il n'y a qu'un pas. Un peu plus tard, après une expérience ratée avec un garçon de son lycée, voici Adèle à nouveau en classe. Antigone, cette fois. Le jour où elle va dire non, le jour où elle va mourir. Une tragédie, explique la professeure, une tragédie qui touche à l'intemporel, à l'essence même de l'être humain.
Premiers baisers à une copine de classe dont les ongles des mains sont vernis en bleu. Premières larmes – il y en aura beaucoup, souvent mélangées à de la morve. NAISSANCE DU DÉSIR
Et puis enfin, un soir, voilà Adèle qui pénètre dans un bar gay ; cherche Emma ; croise Emma ; finit par lui parler. Adèle troublée. Coup de foudre. Naissance de l'amour ; naissance du désir.
Le lendemain, Emma viendra la chercher à la sortie du lycée sous le regard ébahi des copines. Pas facile à 15 ans de faire accepter son homosexualité. Alors on nie. Contre toute évidence, au risque de l'incompréhension et de la violence. Adèle et Emma iront ensuite s'asseoir sur un banc, sous un bel arbre. Emma en 4e année aux Beaux-arts ; elle peint, elle va exposer. Visiblement très cultivée. Au programme de cette première discussion, Sartre et l'existentialisme, Sartre et Bob Marley...
Premier baiser. Retour à la petite maison de brique rouge des parents d'Adèle. Elle, habillée de bleu, dans sa chambre. Magnifique plan à la Vermeer. Visite du Musée d'art et d'industrie. Déjeuner sur l'herbe. La peinture, toujours. L'art et la vie.
SEUL OSHIMA A OSÉ QUELQUE CHOSE DE SEMBLABLE
Entre-temps, il y aura eu cette première fois où Adèle et Emma firent l'amour. Immense scène de sexe ensevelie sous les râles et les soupirs. Plaisir charnel, plaisirs des sens; chorégraphie des corps, jouissances. Peinture toujours, on pense à Manet.
Seul Oshima, dans L'Empire des sens, a osé quelque chose de semblable.
Petit à petit se dessine le projet de Kechiche. Filmer, peindre, sculpter, comme on voudra, le portrait d'une jeune fille. La regarder grandir, se débattre avec la vie, se perdre, e retrouver.
Lire l'analyse : Abdellatif Kechiche, de la chair de l'Empire à l'empire de la chair
Emma est artiste, tout entière absorbée par son travail ; Adèle, elle, souhaite devenir institutrice. Transmettre. Une artiste intello, une apprentie instit : deux vocations, deux origines sociales différentes. C'est leur différence sociale qui génère une différence d'aspiration personnelle.
SEPTICÉMIE D'UN COUPLE
Subrepticement, une forme de lutte des classes s'insinue à l'intérieur même de cette histoire d'amour. Empoisonnement du sentiment amoureux, septicémie d'un couple, d'autant plus violente qu'Adèle hésite entre homo et hétérosexualité. Rupture, vide, deuil, solitude.
Adèle est héroïque, explique Kechiche, en ce qu'elle encaisse tout ce qui lui arrive et continue à accomplir ce à quoi elle était destinée.
On pourrait, il faudra des heures pour parler de ce film une fois qu'il aura été vu. Le replacer dans l'œuvre de Kechiche, pas loin en définitive de L'Esquive. Convoquer Pialat, Bonnaire et A nos amours. Evoquer Bresson. Mais pour l'heure, terminons par un immense bravo à tous les acteurs, premiers et seconds rôles réunis, tous ahurissants de vérité et d'humanité.
Avec, bien sûr, une mention spéciale à Adèle Exarchopoulos qui, au côté d'une Léa Seydoux impériale, réussit la prouesse à la fois d'être l'héroïne de Kechiche et d'incarner ce que disait Marivaux dans La Vie de Marianne : "A ceux qui n'ont ni rang ni richesse qui en imposent, il leur reste une âme, et c'est beaucoup."
M. Culture
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La vie domestique
14/10/2013 23:51 par cathy7302
Ce lundi 14 octobre 2013
C'est vendredi soir, dans " mon " petit cinéma favori, que j'ai vu ce film. Rien à envier à Desperate Housewives. Un film sans vague, sans suspense, mais qui fait passer un agréable moment.
( Vu aussi la semaine dernière,
Eyjafjallajökull,
avec Dany Boon, un moment de relâche, mais pas de quoi me fatiguer à en faire un article...)
Date de sortie 2 octobre 2013
Durée 1h 33min
Réalisé par Isabelle Czajka
Avec Emmanuelle Devos, Julie Ferrier, Natacha Régnier
Genre Drame
Nationalité Française
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Synopsis
Juliette n’était pas sûre de vouloir venir habiter dans cette banlieue résidentielle de la région parisienne. Les femmes ici ont toutes la quarantaine, des enfants à élever, des maisons à entretenir et des maris qui rentrent tard le soir. Elle est maintenant certaine de ne pas vouloir devenir comme elles.
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" Tout se joue en une seconde, en fait, et nul ne s'en aperçoit vraiment. Dans un de ces dîners qu'on se maudit d'avoir acceptés, Juliette entend son mari approuver les propos réacs de leur hôte. Elle l'observe, poli et gêné, sourire à ce macho débile et, même si elle ne le sait pas encore, le mépris l'envahit.
Celui décrit par Alberto Moravia dans un de ses romans et filmé par Jean-Luc Godard : un sentiment poisseux et inconfortable, tapi, insoupçonnable, au fond de son inconscient...
Le lendemain, le mari (Laurent Poitrenaux) s'en va travailler au lycée dont il est le proviseur. Juliette (Emmanuelle Devos), elle, conduit les enfants à l'école, retrouve une ancienne copine de classe, qu'elle invite, le soir même, pour un dîner entre voisins, probablement moins insupportable, mais tout aussi inutile que celui de la veille.
Dans cette banlieue pavillonnaire, enclave de luxe vouée à la quiétude, toutes ces femmes habitent des pavillons lumineux, immaculés et impersonnels. Certaines, comme Betty (Julie Ferrier), ont lutté pour y parvenir : d'où sa désolation de voir son beau canapé blanc souillé par les dessins du gamin insupportable d'une copine.
Sans rire : ça lui fait plus de peine que la mort brutale de sa grand-mère, une vieille femme appartenant à un passé et à un milieu qu'elle veut oublier. D'autres, comme Marianne (Natacha Régnier), enceinte pour la troisième fois, ose à peine se demander si la vie domestique ne l'a pas insidieusement, doucereusement ligotée...
Sur ces bourgeoises un peu vaines, Isabelle Czajka pose un regard souvent féroce (on sourit beaucoup), mais toujours complice : elle n'en fait pas les figurines d'un soap opera à la Desperate Housewives, mais des êtres à la Virginia Woolf, cernés par l'inconsistance et leur inutilité.
C'est ce que réussit à distiller merveilleusement Emmanuelle Devos d'un regard, d'un souffle, d'une intonation de voix : la découverte par son personnage de ce vide.
Il chemine, tandis qu'elle fait ses courses pour le repas du soir, qu'elle songe à une entrevue avec la responsable d'une maison d'édition — promesse d'un travail qui la valoriserait, la sauverait. Ou qu'elle écoute soliloquer sa mère en crise — époustouflant numéro de Marie-Christine Barault.
En elle, tout se craquelle. Autour d'elle, aussi. Ainsi, le quartier, apparemment si sûr, ne l'est plus : un meurtre vient d'y être commis, une petite fille a disparu, la police drague les étangs, et les mères de famille éloignent vite leurs enfants du lieu du crime pour leur éviter les mauvais rêves.
Cette réalité qui s'infiltre, la réalisatrice la filme en plans soyeux, presque fantastiques, que la musique d'Eric Neveux parvient à rendre inquiétants...
Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, donc... Au bout desquelles on quitte Juliette en équilibre instable : pas encore ailleurs, mais plus vraiment là. Indifférente, en tout cas, à ce que son mari pourrait lui ordonner, à ce qu'il attend d'elle. Elle semble encore immobile, elle est déjà libre. —
Pierre Murat Télérama.fr
Aujourd’hui, Juliette attend une réponse pour un poste important dans une maison d’édition. Un poste qui forcément changerait sa vie de tous les jours.
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Blue Jasmine
10/10/2013 23:43 par cathy7302
Ce jeudi 10 octobre 2013
Lundi soir dans " mon " petit cinéma favori, j'ai vu le dernier film de Woody Allen. Cate Blanchett, formidable dans son rôle de femme à tous points de vue ruinée.
Si l'on ne brille que par l'argent...on n'est vraiment pas grand-chose !
BLUE JASMINE
à l'ombre des vieilles filles en pleurs...
Synopsis
Alors qu’elle voit sa vie voler en éclat et son mariage avec Hal, un homme d’affaire fortuné, battre sérieusement de l’aile, Jasmine quitte son New York raffiné et mondain pour San Francisco et s’installe dans le modeste appartement de sa soeur Ginger afin de remettre de l’ordre dans sa vie.
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Date de sortie : 25 septembre 2013
Durée : 1h 38min
Réalisé par : Woody Allen
Avec : Alec Baldwin, Cate Blanchett, Sally Hawkins
Genre : Comédie dramatique
Nationalité : Américaine
" Qui attendait de Woody Allen qu'il s'empare d'un sujet aussi contemporain, aussi brûlant que le déclassement ?
Minuit à Paris et To Rome with love, ses deux films précédents, disaient son retrait du monde, sa fuite dans le passé.
Au contraire, Blue Jasmine semble avoir été conçu sous le coup de l'affaire Madoff et de la ruine d'une multitude d'Américains depuis la fin des années 2000.
La dégringolade a un visage, celui de cette Jasmine cafardeuse, « blue » en anglais. Elle vivait la grande vie à New York, épouse d'un homme d'affaires richissime.
Elle débarque à San Francisco seule, gavée d'anxiolytiques et criblée de dettes, vec des bagages Vuitton, une veste Chanel et une allure altière comme seuls vestiges de ses années fastes.
Jasmine parle toute seule ou à n'importe qui. Elle a souvent les larmes aux yeux et la sueur au front. Elle a tout le temps envie d'une vodka-Martini. Elle manque d'air et s'applique à inspirer profondément, comme le conseillent les psys.
C'est un personnage pathétique et spectaculaire, risible et bouleversant. Il n'y a que Woody Allen pour tenir cet alliage instable pendant tout un film. C'est même une vertu qu'il cultive avec le temps, et porte aujourd'hui à un degré de maîtrise sensationnel.
Sa filmographie comptait déjà au moins deux superbes portraits de femme en crise : une satire joyeuse, Alice, avec Mia Farrow (sur les fêlures de la grande bourgeoisie), et un drame bergmanien, Une autre femme, avec Gena Rowlands (sur les affres de la cinquantaine).
Aujourd'hui, Blue Jasmine est à la fois un vrai mélo et une grande comédie.
Le déclassement de Jasmine a aussi des résonances cinéphiles et théâtrales. Cette femme paumée, hagarde, divagante, qui débarque chez sa soeur prolo, laquelle forme un couple avec une brute sexy, oui, c'est forcément un peu Blanche DuBois dans Un tramway nommé désir.
Même si la pièce et le film ne sont pas mentionnés au générique, Woody Allen s'amuse à en actualiser la trame. Qu'est-ce qui peut briser une femme aujourd'hui ? Non plus d'avoir été l'épouse d'un gay, comme au temps de Tennessee Williams, mais l'épouse, crédule et passive, d'un homme faussement protecteur, un vrai sac à fric, sans morale, menant tout le monde à l'abîme — Alec Baldwin tient le rôle avec beaucoup d'abnégation.
Comme Blanche DuBois, Jasmine refuse la réalité, ne peut s'empêcher de mentir, de truquer. Il fallait donc, pour l'incarner, mieux qu'une actrice : une actrice au carré, qui sache jouer à jouer. Cate Blanchett est prodigieuse, tant elle refuse la victimisation de son personnage et dégage de force arrogante dans la déconfiture.
Ce qui autorise un rebondissement délectable et infernal, comme Woody Allen les aime. Jasmine, se reprenant, rencontre un charmant diplomate, riche et veuf (Peter Sarsgaard), vite séduit à son tour par sa classe et ses chimères. Une seconde chance magique, un flirt de rêve, tout en fausses affinités, avec, en filigrane, le risque vertigineux d'une nouvelle catastrophe... C'est le grand moment funambule du film.
L'irrésistible, dans ce personnage, c'est qu'elle est non pas une folle, mais l'exagération — légère — de névroses très partagées aujourd'hui. Chacun pourra se reconnaître un tant soit peu.
Il y a cette tendance à se survendre sans cesse, encouragée par la société, au risque de l'imposture. Jasmine dira ainsi, pour justifier ses mensonges, un lieu commun dans l'air du temps : « On a bien le droit de se réinventer ! » Par son versant dépressif, elle reflète un autre mal du siècle : le désespoir de n'être pas à la hauteur de ses propres rêves.
Elle veut, dit-elle, « un métier d'envergure », pas comme sa soeur, caissière. Elle s'imagine donc décoratrice d'intérieur, et se présente comme telle avant même d'avoir commencé la formation en ligne...
Envers elle, Woody Allen le fabuliste se fera cruel comme il ne l'a jamais été avec aucune de ses héroïnes — c'est pourquoi la solidité, la dureté de Cate Blanchett sont si indispensables.
A l'évidence, il s'en prend, à travers Jasmine, à notre époque, avec le regard sans pitié de celui qui en a connu d'autres — d'époques. Bourgeoise cousue de fil blanc, petite grande dame de pacotille, la belle semble s'approcher toujours plus près du précipice. Pourtant, une anecdote, au passage, laisse filtrer un peu de compassion, un début d'espoir, une lueur.
Aux deux tiers du film, Jasmine s'attarde un moment sur le sens de son (faux) prénom. La fleur de jasmin bleue, assure-t-elle, est une variété qui s'épanouit seulement sur le tard, à la tombée du jour... C'est tout le mal qu'on lui souhaite. —
Sorties de crise
Bien avant Jasmine, deux héroïnes inoubliables de Woody Allen ont trouvé une sortie par le haut à leur marasme existentiel. Dans Alice, Mia Farrow, elle aussi mariée à un businessman -- mais emblématique, lui, des années Reagan --, consulte toutes sortes de médecins et de charlatans.
Elle s'ennuie et souffre dans sa prison dorée. Elle finira par tout quitter pour un travail humanitaire et une vie modeste, clés inattendues de sa renaissance. Dans Une autre femme, Gena Rowlands, universitaire cérébrale et distante, s'effondre discrètement à la cinquantaine, persuadée, soudain, d'avoir peu (et mal) aimé.
Une dernière scène sublime la montrera réconciliée, dans « un mélange de nostalgie et d'espoir », avec tous les sentiments qu'elle s'était retenue d'éprouver. "
Louis Guichard
Télérama.fr
Martin Luther King
10/10/2013 22:55 par cathy7302
Pour la première fois depuis longtemps, j'ai quelque peu " délaissé " mon univers, et j'avoue que vous tous, mes amis, vous me manquez.
Mon ordinateur n'est pas encore en parfait état, il me faudra m'en séparer quelques jours, ce que je n'ai pas encore fait...
Je vous embrasse, douce nuit,
Cathy
*
" Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots."
Martin Luther King
.***
02/10/2013 23:59 par cathy7302
.***
02/10/2013 23:59 par cathy7302
EVERY MOMENT IS GLORIOUS BY THE LIGHT OF LOVE
Je traduirais...
Chaque moment est sublimé par la lumière de l'amour.
Douce nuit, Cathy
ROLLERBLADE
02/10/2013 16:10 par cathy7302
Ce mercredi 2 octobre 2013
Je les voulais blancs... et finalement ils sont noirs...et blancs ! J'ai appris que les rollers blancs sont des bas de gamme. C'est donc bien dans un magasin de sports que j'ai pu obtenir les miens. Plus silencieux que le son d'une brise légère, ils offrent un confort incroyable ainsi qu'un grand plaisir de glisse.
La nouvelle gamme Igniter 90 de Rollerblade fait son entrée au Moana Shop !
A cette occasion nous avons sorti la trousse à outil pour décortiquer tout ça. Commençons sans plus attendre par un aperçu de cet Igniter 90.
alt
Au premier abord, le nouveau IgniterRoller Blade 90 paraît plus enveloppant que son prédécesseur. Une fois le patin aux pieds on notera tout de même que rollerblade reste sur un chausson ultra confortable avec une mousse dense. De plus, l'écart entre les roues est optimisé afin d'être réduit au minimum pour proposer une platine compacte permettant d'augmenter la magnabilité du roller.
Le serrage du patin :
alt1. Le systeme de serrage des Igniter 90 sont des Quicklaces trés pratiques. Une languette est scratchée sur la languette du chausson ce qui évite que le systeme pende et se prenne dans les roues. Le lacet passe dans des oeillets en fer pour un coulissage optimal du lacet.
alt2. La languette des Igniter 90 (en haut à gauche de l'image) est tirée vers le haut afin de serrer les lacets uniformément à travers tous les oeillets du patin. Vous pourrez ainsi moduler le serrage selon votre goût.
alt3. Enfin le système est repoussé vers le bas afin de bloquer le serrage. Et pour libérer le système il suffit de repousser (côté orange). Un vrai gain de temps !
alt4. Le serrage de cheville quant à lui est une boucle micrométrique crantée. C'est vraiment la marque de fabrique de rollerblade, un patin trés bien maintenu à la cheville.
Il vous suffit de passer la tige crantée dans la boucle de serrage et de "pomper" avec la boucle grise afin de serrer trés éfficacement vos igniter ! Pour libérer le système appuyez juste sur le bouton orange et le tour est joué.
La platine :
La platine est en aluminium 11.2" (285mm) avec roues de 90mm/84A. Autant dire que vous aurez de base les plus grosses roues qui puissent être montées sur l'Igniter 90.
Les inserts des axes de platine ont eux aussi été repensés et ils sont désormais directement intégrés à la platine. Les rivets sont fixés sur des plaques en aluminium de la même pièce afin d'assurer une meilleure transmission de poussée au patin. Sachez que le Igniter 90 est équipé de roulements ABEC 7.
Le chausson :
La boot du Rollerblade Igniter 90 contient un absorbeur de choc afin d'atténuer les vibrations de la route.
Le chausson est donc très confortable même sur de longues distances.
Le chausson est comme toujours dans cette gamme du 5 Star Fit CUSTOM FIT (chausson prenant l'empreinte du pied grâce à sa chaleur et à son mouvement). Ce type de chausson allie confort et un rendu optimal.
On remarque que rollerblade a inclus des ouvertures sous la boot afin d'avoir un maximum d'aération du patin ce qui est très agréable pour les longues randos !
Le renfoncement au dessus du premier point d'attache de la platine correspond à la position de la deuxième roue du patin. En effet, les Igniter 90 sont légèrement creusés au niveau de cette roue afin d'abaisser le centre de gravité de l'utilisateur et ainsi d'avoir une meilleure stabilité sur le patin.
C'est d'ailleurs pour cela que les Igniter 90 pourront être utilisés par de bons randonneurs comme par des débutants.